En dépit de tous les côtés pratiques du commerce en ligne, le choix d'un appareil de prise de vue s'imagine majoritairement avec une découverte, un essai et une prise en main.
Dans ce sens, le commerce physique gaspille des possibilités. Selon les enseignements du dernier Baromètre de la Photo 2021*, l'appareil photo reste l'un des produits que les consommateurs ne souhaitent pas acquérir en... aveugles. A première vue, les penchants révélés par cette enquête donnent un partage quasi équilibré entre 35% d'amateurs préférant le commerce physique, et 35% mentionnant "les deux", physique et en ligne. Internet seul ne recueillant que seulement 20% des suffrages. - DVSM, 3 février 2022. Un rayon, oui, mais pas statique...! On ne peut imaginer une attitude plus logique.
(*Baromètre de la Photo 2021, réalisé par Sociovision, pour le Salon de la Photo et l'AFNUM, enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1525 personnes de 15 à 65 ans représentatif des individus pratiquant la photo)
Ces chiffres donnent encore plus de poids en faveur du rayon physique, puisque les individus interrogés souhaitent à 49% "prendre en mains et manipuler" le ou les appareils convoités, et 47% "le voir en magasin". Mieux, 36% souhaitent même l'essayer, et encore mieux que mieux, 32% caressent l'espoir d'avoir une démonstration et du conseil... Preuve que le rêve existe toujours, l'enquête souligne l'envie pour 23% d'essayer le joujou pendant une "courte période". Autant d'informations qui laissent entrevoir un probable abandon de possibilités pour les rayons physiques, qui restent dans une écrasante majorité seulement et laconiquement statiques. Appareils hors tension d'alimentation, même chez des spécialistes ou supposés tels, avec une présence extrêmement épisodique de "conseillers", et surtout d'intervenants ayant des connaissances élémentaires sur le sujet. Dès lors, les "35%" pour les deux s'expliquent. Autant, pour de nombreux chalands, aller voir de près un appareil en rayon, avant de le chercher ensuite (et de le trouver) au meilleur prix sur la toile. Grave erreur, puisqu'un vendeur qualifié connaissant à la fois son métier et son produit se doit d'être en mesure de conclure avec un chaland, même si une offre un peu plus avantageuse est dispensée en ligne. "Vendeur qualifié" est un métier, ou alors, mieux vaut viser seulement le cash and carry, ou le click et collect. Voilà qui ne peut qu'attirer l'attention sur le fait que bien des marchés sont aujourd'hui entrés dans une nouvelle époque et constitués par des créneaux moins "volumiques" (néologisme appétissant comme l'huile de foie de morue, hélas très usité chez les pros), mais concernant des équipements d'une valeur supérieure à ce qu'elle était lors des explosions des instruments numériques. Il reste aux exploitants à savoir si un peu plus de ventes avec un peu plus de valeur les intéresse ou non. C'est une autre question.
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