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Frémissant depuis quelques années, cet équipement, sous l'effet d'initiatives commerciales diverses et d'une demande évolutive, pourrait devenir un élément de l'équipement de la maison. Connecté...? Chiche...!

- DVSM, 24 septembre 2021. Si ce n'est pas "de la maison", il est en revanche un nouveau venu dans l'équipement du -sens élargi- foyer. On a coutume de partager le parc résidentiel français en deux grandes moitiés presque égales, l'une en collectif, l'autre en individuel. Approximative, cette approche ne se traduit pas dans les faits par 50% des 37 millions de logements en espaces dotés d'une pelouse verte et régulière comme sur un terrain de football. En revanche, de nombreuses résidences secondaires possèdent un jardin (mais pas toutes, comme par exemple les appartements avec vue sur mer dans les stations balnéaires). Il reste que les surfaces vertes à entretenir se comptent en millions. L'âge moyen de la population s'élevant inexorablement, des évolutions sensibles se remarquent. Alors que les forces physiques diminuent, les douleurs articulaires se multiplient. Selon nos constatations, on ne compte plus les ménages où une priorité est désormais prise sérieusement en compte, consistant à réduire les tâches pénibles liées à l'entretien des extérieurs. Un autre pôle se développe avec de nombreux espaces entourant toutes sortes de bâtiments, résidences collectives, hôtels, entreprises, administrations, où les tontes régulières se traduisent par des salaires + charges qu'un robot réduit considérablement, notamment là où la superficie à entretenir ne justifie pas l'intervention de paysagistes armés d'équipements professionnels conséquents. De quoi élargir un marché qui, après être resté longtemps dans le périmètre d'une niche, prend un virage significatif. (Ajoutons que la tonte par robot est aussi un remède parfait pour répondre aux périodes pluvieuses très perturbantes*)

Pour alimenter cette évolution, une démocratisation de l'offre apporte sa contribution. Les produits nettement plus abordables s'invitent dans des offres qui, en jardineries ou GSB**, s'élargissent, un signe qui ne trompe pas. Quelques initiatives ont amplifié le mouvement, comme ce robot proposé par Carrefour à moins de 300 euros, pour une surface déjà moyenne (900 m2), accompagné d'une panoplie complète pour l'installation et la mise en service. D'autres GSA ont aussi pris le sillage de ce créneau, ne serait-ce qu'au moyen d'offres ponctuelles. De quoi faire passer bien des clients potentiels, qui ne voyaient pas l'accès à cette robotisation de la tonte à moins de 2000 euros, à un début de franche motivation. Les configurations techniques évoluent, le choix, moteur de toutes les envies pour le public, allant même jusqu'à la mise en œuvre dans quelques marques d'un suivi par smartphone. Le suivi par GPS n'est pas encore très répandu, mais le concept frappe à la porte.   

*
Certains robots tondent sous les averses, d'autres non, mais reprennent leur travail lorsque la pluie cesse, évitant les pousses excessives.

** Grandes surfaces de bricolage  

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A propos : le blog DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine™ est le plus ancien outil d'information dédié exclusivement aux professionnels de la distribution des équipements et des services de loisirs électroniques et numériques. Fondé en 1979 sous le titre "Vente", et ayant adopté le nouveau titre DVSM à l'occasion de l'an 2000 (auparavant, Vente Electronique, Vente Informatique, etc.). Actualité, analyses, documents s'y retrouvent sous la forme de ce blog sans publicité. Réagir, nous contacter : dvsm.edition@orange.fr . 

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