GAMESTOP, de mauvaises nouvelles soulèvent des inquiétudes.

Avec des scores en effilochage, le spécialiste du gaming ne dissimule rien d'une situation non catastrophique, mais quand même problématique, avec de la restructuration dans l'air.

- DVSM, 11 septembre 2019. Rien n'est éternel. Le jeu vidéo n'échappe pas à cette réalité. Certes, il connaît un succès considérable, mais il est, comme de nombreuses autres activités très, influencé par l'évolution du monde numérique et connecté. L'ère de la console vendue dans un point de vente amorçant des ventes induites de softwares n'est plus tout à fait ce qu'elle était. Elle n'est pas arrivée à son terme, mais elle décline doucement, avec les répercussions au niveau du terrain. Au second semestre, le spécialiste américain du jeu (qui détient l'enseigne française Micromania, créée jadis par Albert Loridan) a enregistré au cours du dernier trimestre connu un repli de ses ventes de 14,1% (13,1% à parité constante), cumulant 1,3 milliard de dollars. (-11,5% à réseau de points de vente comparable). Le hardware neuf a dévissé de 41,1%, conséquence des annonces de nouvelles plateformes pour 2020, présume l'entreprise. Les softs neufs ont chuté de 5,3%, les accessoires de 9,5% Les produits d'occasion ont pour leur part accusé un repli de 17,5%. Ces quelques éléments puisés dans les résultats que vient de publier le groupe en fin de deuxième trimestre de son exercice illustrent la migration du jeu vers les activités en ligne. Déjà dans une position compliquée depuis quelques saisons, c'est une nouvelle mauvaise période pour cet acteur et, selon certains médias d'outre Atlantique, environ 200 points de vente sur un total de 5800 pourraient être fermés, sans que leurs enseignes et lieux d'implantations ne soient indiqués.