AUTOMOBILES : Ventes en lourd repli, explications parfois pertinentes, parfois moins...

Quand le "peu importe sur quoi taper" devient un comportement hors de raison, quelque chose finit toujours par se briser. Le marché et l'industrie de l'automobile titube, alors que des analyses déraillent, et que des espoirs de relance s'appuient sur des chimères douteuses.

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- DVSM, 2 juillet 2025. En France, "nos" constructeurs vont-ils réussir à éviter une noyade catastrophique.? L'un est pris au piège ruineux de son alliance avec un industriel nippon, en parfaite dérive. L'autre est embourbé dans une double galère, avec des "airbags" tueurs et des moteurs "pure défaillance", fiasco que n'avait connu aucun fabricant depuis la naufrageuse mésaventure de Facel-Vega et de ses moteurs imposés, produits par Pont-à-Mousson (une préférence "nationale"). Face à cette situation, les analyses fusent. Elles tendent à des circonvolutions cherchant presque à écarter comme par pudeur les probables causes, simples et réelles, du marasme dont il est bien tard de s'inquiéter. Un.: depuis des années, les utilisateurs sont plongés dans une perplexité, ne sachant pas s'ils vont pouvoir encore s'acheter des automobiles thermiques, à l'usage simple et parfaitement rodé, ou passer aux tarifs inaccessibles des électriques. Donc, pour l'heure, ils gardent ce qu'ils ont. Deux.: Piégés dans une compétition qui a nécessité un repli sur des créneaux (les fameuses catégories marketing A, B, C etc.) où tout le monde se bat avec des armes similaires, ils n'offrent plus qu'un choix avec des modèles qui se ressemblent, sans diversité, trop chers, sans ces plus-produits ou ces variantes qui faisaient craquer les clients. (Cherchez des cabriolets, des coupés, des breaks...) Trois.: Dans ce jeu, les industriels français, qui n'ont jamais su ou pu (rôle de l'Etat, pour ne pas dire lubies de gouvernants) intégrer à leurs production de véritables hauts de gammes, seuls réellement lucratifs (où sont les équivalents français des Rolls, Porsche, Bentley, Jaguar, Ferrari, et autres super Mercedes, Audi, BMW, vendues dans tous les beaux quartiers du monde...). Les constructeurs se retrouvent donc dans un tourbillon de compétition où les parts de marché ne sont plus que d'incontournables brins d'herbes auxquels se raccrocher, au détriment des marges. Quatre.: Agrippés à leurs destins politiques, les écologistes et ceux qui les suivent, par peur d'être largués lors du prochain scrutin qui les motive, n'ont cessé de multiplier les initiatives combattant l'auto, des ZFE -pour le moment écartées, mais sait-on jamais- aux excès verbalisateurs du stationnement, aux piétonnisations à outrance et autres tracas inutiles, on jeté sur le véhicule de Monsieur Tout le Monde une réputation accompagnée d'une inquiétude latente sur son utilisation.  Mais dans les analyses et les commentaires, surgissent les... aides attendues sur les nouvelles techniques (ou "technologies", pour ceux qui se gavent de barbarismes). Le "A" à "z'aides", ou déjà le "Z" en guise d'épilogue. En attendant, certains ont compris que, les ventes et les situations fondant, les effectifs vont en faire autant. 

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