RÉALITÉ : 150 ans, et notre monde n'est plus le même. Industries, commerce, l'ultime bourrasque...?.

150 ans, "à la louche", soit le temps pour des individus de n'avoir vu ou vécu que trois à quatre carrières professionnelles. Une transformation aux revers à la fois merveilleux et terribles. Le champ des compétitions est désormais uniquement mondial, et plus encore.

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- DVSM, 29 juin 2025. Il y a 100 ans, l'automobile s'ébrouait, aux sons du charleston et dans l'euphorie d'une paix retrouvée. 50 ans plus tôt, les chemins de fer brillaient de leurs performances, mais pas encore d'automobile ni d'avion, pas davantage de radiocommunications. La planète vivait encore selon des cadences acquises au fil des siècles, avec des nations (France, Grande-Bretagne...) peaufinant les structures de leurs empires coloniaux. Il y a pile un siècle, alors que la dépression économique de 1929 n'était encore perçue ni comme imminente ni même comme probable, des signes annonçant de grands bouleversements dans de nombreux domaines étaient pourtant perceptibles, sans encore et pour autant beaucoup influencer le quotidien. Pas question ici de rappeler tout ce qui a pu animer cette rapide phase d'évolution. Les différences pour les acteurs économiques se sont enchaînées pour en arriver à une métamorphose vertigineuses. Vers 1875, déjà une période "d'après conflit" (1870 et épisode de la Commune), s'amorce un temps sans guerre devenant doucement cette Belle Époque. En particulier glorieuse pour les chemins de fer, un commerce local, une "fabrique", une manufacture, n'avaient guère à se préoccuper de concurrences lointaines, ce qui, dans une large proportion, se limitait au canton, à la région... En 2025, plus un seul de ces pôles actifs, même la minuscule TPME, ne peut être géré et piloté sans qu'il y soit tenu compte de ce qui se pratique aux antipodes. Revers de cette réalité, que certains abordent d'une manière positive, la même TPME peut disposer des outils lui permettant de partir à la conquête de prospects jusqu'aux antipodes. Et ce genre de stratégie ne court pas  les rues, mais pullulent sur le Net et ses réseaux... Se rappelle-t-on de cette chanson qui résumait tout, répétant cette rengaine d'un certain Zimmerman, "les temps changent". 

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