/image%2F1844442%2F20250627%2Fob_ae4355_aaf-cerveau-image-dessincorrigee.jpg)
À parcourir communiqués, médias et annonces, rares sont les acteurs de la vie économique qui n'ont pas leurs projets dans l'intelligence artificielle. Tant même que les déconvenues pourraient en affecter quelques ambitieux pionniers...
---DVSM---
-
- DVSM, 27 juin 2025. "L'IA, l'IA, l'IA...!" On n'entend plus que ce duo de lettres, servi sauce américaine. Au point que l'on puisse ressentir une impression de déjà vu, ou déjà vécu. Une technique nouvelle apparaît, et tout le monde s'en empare. De modestes initiateurs individuels et des mastodontes industriels. Toutefois, cette nouvelle venue dans l'univers des techniques innovantes a une spécificité. Ce qu'elle va apporter ou apporte déjà est absolument obscur pour le commun des mortels. La radiophonie naissante avait vite été comprise comme permettent aux uns et aux autres de communiquer à distance, sans fil... La télévision, et sa fille naturelle la vidéo, permettaient à chaque individu de comprendre que les images allaient suivre le cheminement des ondes, comme les sons. Pour le numérique, l'explication fut plus difficile à transmettre. Même aujourd'hui, il est probable qu'au-delà de quelques descriptifs eux-mêmes un peu abstraits, colportés par médias et autres sachants -dont pas mal de beaux frères et orateurs de comptoirs- nos semblables sont majoritairement incapables d'entrer dans une réelle et juste description, à l'attention d'un quidam lui-même peu branché sur la vie quotidienne des octets. Dans ce même esprit, il y a déjà quelques décennies, qui du grand public réalisait pourquoi la modulation de fréquence en radiophonie était moins perturbable que la modulation d'amplitude...? L'IA, qui est, pour faire simple, une technique qui amplifie les aptitudes de logiciels combinés à des processeurs puissants et à de la connexion très rapide, va s'infiltrer progressivement dans de nombreux interstices de la vie quotidienne, professionnelle, consommatrice, etc. Et comme dans de nombreux univers techniques, pour pouvoir prospérer, ses utilisations vont devoir de plus en plus répondre à des spécificités, ou protocoles d'exploitation, ouverts au plus grand nombre d'utilisateurs pouvant trouver un intérêt à cet usage. En somme, comme cela se serait dit ailleurs, des "standards", ce qui n'exclut pas, bien au contraire des modes extensifs adaptés à des contextes spécifiques. La médecine, par exemple, aura inévitablement des nécessités différentes de celles des industriels de l'automobile, des spécialistes de l'armement, ou univers de la communication et "des" télécommunications. Voilà pourquoi, au portillon de cette IA qui fuse de toutes parts, ça se bouscule un peu. Il est probable qu'il n'y aura sans doute pas de la place pour tous les candidats. Il est dores et déjà prévisible qu'après les années de l'effervescence pionnière, viendront celles des rationalisations, des installations de suprématies et des éliminations. Comme dans ces étapes de montagne dans le Tour de France où tout le monde se lance dans une rude bataille dans la vallée, avant que le décrochage ne vienne ruiner les espoirs de certains, ne laissant qu'un seul monter sur le podium, avec à le rigueur d'intimes rivaux sur les autres marches... Même dans l'IA,la sanction sera inéluctablement proche de la sélection naturelle...
/image%2F1844442%2F20241119%2Fob_6711e3_aaf-abase-0-annonces.jpg)
- Réagir : dvsm.redaction@orange.fr