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Par un insupportable signe du destin, Philippe Labro tire sa révérence à quelques heures de l'épilogue de la symbolique petite cuisine éliminatrice de l'ARCOM, qui a détruit bien plus qu'un canal de TV numérique. Les sublimes empreintes, indélébiles, que laisse cet artiste viennent au contraire de s'installer dans le temps long des beaux souvenirs...
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- DVSM, 4 juin 2025. Sur la TNT, pendant encore quelques heures, il n'y a rien entre 7 et 9. Bien pénible sensation.! Car le Canal 8 était celui ayant accueilli l'une des très nombreuses œuvres impérissables que Philippe Labro, homme de radio, de télévision, cinéaste, écrivain et titulaire de tant de talents et de savoir-faire, avait inscrits à ce qui, pour une vie, est presque un, "son" roman (Direct-8, devenue C8, "virée" malproprement par une supposée autorité). Les médias ne vont pas manquer de souligner et rendre hommage aux innombrables facettes d'un personnage dont il est presque mesquin de se limiter à ne le qualifier que de "hors du commun". Au soleil, sur le trottoir d'une belle avenue parisienne, au sortir d'une présentation consacrée à cette télévision numérique terrestre alors naissante, l'auteur de ces lignes conserve le souvenir d'un riche échange impromptu, entre Philippe Labro et quelques autres personnalités (dont ce confrère aussi disparu, Jean-Pierre Elkabbach). C'était l'époque où technique (numérique, écran large, etc.) et contenus de mélangeaient dans une onctueuse promesse de loisirs, de culture et d'informations pour tous. Qu'on aurait pu croire démodée. Le présent nous démontre que non. Y.D.
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