"NOUVELLES TAXES EN VUE POUR...", la rengaine sans cesse se dégaine. Incurable pathologie fiscale...

Petite chronique sur une chronicité, spécialité de plus en plus exclusive de notre inimitable Hexagone. N'arrive-t-il pas un moment où la répétitivité des symptômes devient insupportable, voire source de collapsus guettant toute société prise à ce piège infernal...?

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- DVSM, 27 juin 2025. Certains journaux devraient apprendre à varier leurs menus. Encore faudrait-il que les manies les plus tenaces leur en donne l'opportunité. À la lecture d'un éminent quotidien économique, à la fois le meilleur et le moins bon, puisque seul dans son double statut de spécialisé à la fois en ligne et sur papier, voilà que la moutarde remonte derechef vers la narine nationale. En "UNE" de son cahier consacré aux entreprises et aux marchés, il révèle "De nouvelles taxes en vue pour...". L'heureux élu est, cette fois-ci, le transport aérien français. Qui, comme tous les autres domaines, passe dans la moulinette pas très nette des taxeurs à travers les sages. Dans l'électronique pour tous, la pathologie française et fière de l'être est "presque" récente. Elle ne remonte guère qu'à quatre décennies. Qui se souvient de la taxe (dite redevance) sur les magnétoscopes, des taxes sur les produits magnétiques vierges (pour le bonheur de l'ayant droit)... bon, on ne va pas recommencer l'exploration d'un fléau que l'automobile a commencé à subir dès les années 1950... L'ère de la "Vache à lait", avec cette vignette pour "les vieux" (le vocabulaire n'avait pas encore pris ses pudeurs riches en élégantes variantes, "séniors" et "troisième âge").*  Ni même à l'époque de la taille et de la gabelle, des octrois à l'entrée des villes et bourgades... Il reste que le pays vient de réaliser une jolie prouesse en réussissant, en seulement un trimestre, à alourdir sa dette de 40 milliards d'euros...! L'ardoise déborde...! Et hop...! Un peu plus dans ce plongeon vers les ténèbres sans fond d'une économie malade, et que des "responsables" croient pouvoir contrer en alourdissant encore les prélèvements. Avec à la clé des arguments totalement non recevables. Imaginons ce ménage qui, lourdement endetté, irait à la rencontre de son banquier ou de son organisme de crédit pour pouvoir encore alourdir son passif...! Ne lui demanderait-on pas de commencer par faire sans délai une substantielle série d'économies...? Ce qui pend de plus en plus au nez de la nation et de ses sujets. Cela rappelle un peu une vieille chanson de Charles Aznavour qui disait " On prend les taxes, on brasse les taxes, on donne les taxes, on coupe les taxes, on va jouer au..." (.ECOUTEZ, ici....) Le poker fiscal est un jeu idiot duquel tout le monde sort perdant...   

* Jusque dans les années 1980, l'automobile était affectée d'une TVA à 33,33%,  celle des produits de luxe, l'un des obstacles ayant interdit à l'industrie automobile française d'accéder aux créneaux de haut de gamme, les seuls réellement lucratifs. Mieux (il faudrait dire "pire") à partir d'une puissance fiscale de 16 chevaux, l'acquéreur devait doter son pare-prise d'une vignette coûtant annuellement 8000 francs de l'époque (environ 1200 euros à replacer dans la valeur de la monnaie d'alors). Ceux qui ont un certain âge, voire un âge certains, s'en souviennent, sans doute moins les plus jeunes, sachant qu'un natif de l'an 2000 a aujourd'hui 45 ans... 

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