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Souvent oublié, le choix d'ouvrir des magasins le dimanche ou les jours fériés n'est pas qu'une obsessionnelle chasse aux recettes. C'est aussi un service à l'attention de nombreux clients. Serait-ce à négliger...?

 

---DVSM---

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- DVSM, 21 avril 2025. Les privilèges ne sont pas toujours dissimulés dans de discrètes privautés ou de discutables passe-droits. Par exemple, entre les résidents du nord-est francilien et une de ces nombreuses agglomérations de notre belle France profonde, certaines familles vont pouvoir disposer d'une faculté dont les autres seront privées. Tout simplement celle consistant à pouvoir profiter d'une journée de liberté afin de procéder à quelques achats, sans la pression des heures qui s'écoulent, vivant ces moments aussi comme des instants "plaisir". (Et en ayant la possibilité élémentaire de voir et toucher des produits que le regard sur le Net laisse toujours un peu flou). Un président toujours en poste à l'Elysée s'était fait élire avec en bagage des idées d'apparence plutôt libérales, comme l'option du voyage en car ou des ouvertures dominicales moins verrouillées, sujet épineux coincé entre des réglementations et des envies.* Ces dernières étaient, il faut le rappeler, non seulement exprimées par des chalands, mais aussi par des intervenants dans les points de vente, notamment ceux qui étaient rémunérés avec une répercussion du CA dans leurs émoluments, du classique quand on vit de ce que l'on vend. Au-delà de cette seule considération chiffrée, ajoutons que DVSM avait rencontré bon nombre de ces intervenants que le travail dominical arrangeait bien, ne serait-ce que pour organiser une vie familiale, avec alternance pour la garde de jeunes enfants, et autres considérations du même esprit.

Et qui ne déplore cette épidémie de zones lugubres, typiques de tant de villes mortes, tout y étant fermé ce sacro-saint jour du seigneur...? Tout en se rappelant que jadis, ce même jour de repos était aussi, pour des quantités de commerces, le dernier des moments où il aurait été concevable de ne pas être ouvert, la sortie de la messe correspondant au pic sublimé de traffic dans les boucheries, boulangeries, magasins de chaussures, enfin, tous, rideau de fer remonté aussi haut que possible, tout le monde sur le pont ou derrière le comptoir (avant la glorieuse époque du "tapez 1, tapez 2"). Sans oublier la terrasse, couverte si soudain l'ami Théo fait grise mine, où se partagent avec modération quelques apéros et se finalisent des choix pour un tiercé à coup sûr gagnant. Il serait peut-être excessif de dire que les fermetures ici évoquées constituent un crime contre l'humanité, mais le monde est-il encore le monde quand il se trouve ainsi réduit à un tel immobilisme silencieux...?  

* Aurait-il, dans ses étranges plans de campagnes, oublié ces ou plutôt ses orientations...? Ne pourrait-il y revenir de temps à autres, plutôt que de se croire, dans des gesticulations quasi pathologiques, capable de normaliser les rapports entre US, Russie, Chine, Ukraine, et laissant un pognon de dingue qui fait défaut à tous, un peu plus, chaque minute, même les jours de fête, devenant ainsi autant de jours de défaite...

- Réagir : dvsm.redaction@orange.fr

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Tag(s) : #- VILLE ET COMMERCE, #- TENDANCES, #- A LA UNE
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