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Le dada d'un supposé souci de modernisme fait son grand retour dans l'éducation nationale. Sujet d'aujourd'hui, doter les établissements d'une connexion Wi-Fi. Certains diront "pourquoi pas", faute d'oser une question plus pertinente mais un peu délicate, "pourquoi...?"
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- DVSM, 15 mars 2025. Entre les "Ah... enfin...! " et les "voilà du nouveau...", comment ne pas s'interroger...? Il est de notoriété sans faille qu'aujourd'hui, le niveau des élèves confiés à l'école de la République surgissent dans l'avant vie active, qui elle-même deviendra la vie active bien réelle, lourdement handicapés par un niveau élémentaire catastrophique. Les voix s'élevant pour déplorer des bambins arrivant aux cycles du secondaire ne sachant correctement ni lire, ni écrire, ni compter, ne se comptent plus. En outre, ces enfants sont notoirement fort démunis en vocabulaire, reconnaissant ne pas toujours comprendre les énoncés de sujets qui leurs sont proposés, ce qui s'étend forcément à d'autres matières. À ces difficultés d'une gravité extrême, qu'entend-on surgir des souhaits quasi exaucés des milieux enseignants...? L'expression d'une victoire dans la dotation de déjà quelques établissements de connexions Wi-Fi. Au lieu de revenir très simplement à des méthodes pédagogiques qui avaient largement fait leurs preuves dans le passé, on se tourne une fois encore vers les stériles orientations dédiées à du supposé modernisme technique. Rien de nouveau. Dans les années qu'ont connu les générations d'après-guerre, les célèbres -et vieillissants- enfants du baby-boom avaient vécu, alors que la télévision se propageait à l'ensemble des foyers, les édifiantes audaces de la "télévision scolaire". Des programmes (confinés aux après-midi) et des téléviseurs livrés dans certains établissements auront constitué le noyau dur de cette initiative, très peu suivie (commentaire "gentil") dans la réalité. Est venue, un peu plus tard, la frénésie de l'ordinateur. Ce fut l'époque (années 70-80) ou, par exemple, Jean-Jacques Servant-Shreibert -dit JJSS- député un peu gesticulateur, rêvait de doter écoles et lycées d'ordinateurs Apple McIntosh, souhait auquel il fut répondu par l'initiative "nationale" du plan "Informatique Pour Tous". Vite rebaptisée "Plan Informatique pour Thomson", ce qui n'était pas totalement faux.
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L'aventure des TO5, TO7 puis TO9, dans la structure baptisée SIMIV, s'est ponctuée par une fermeture de cette entité du groupe industriel alors "national" (isé) avec 60 emplois éliminés, ce qui, dans le vrai privé du monde de l'entreprise, aurait été ponctué du mot "faillite". Mésaventure qui, dès lors, avait presque fait... école. Il n'y a en effet pas eu, depuis cette époque, d'ordinateur à l'école, autrement que ponctuellement, un peu à la sauvage. Tandis que les élèves sont dans la perspective de l'interdiction de leurs mobiles en classe et dans les établissements. Mais voilà, sont arrivées les tablettes. Nous n'en sommes plus à une contradiction près. Les (mêmes) élèves devraient pouvoir les exploiter, sinon, où serait le modernisme...? Pour ce qui concerne la familiarisation des bambins aux usages connectés, que chacun se rassure, c'est fait depuis longtemps. Au point même qu'ils viennent assez souvent en aide aux parents désorientés, ne serait-ce que face aux enchaînements "Identifiant, MDP, code d'accès éphémères" et autres charmes de la vie numérique. La nouvelle aventure du Wi-Fi scolaire pourrait-elle permettre au moins aux potaches mal servis pédagogiquement d'économiser des kilos de choses pesant sur leurs jeunes colonnes vertébrales...? Pour maîtriser participes passés et règles de trois, il y avait bien plus simple, d'une efficacité démontrée. Mais pas d'aujourd'hui, puisque pas connecté...!
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