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Pourtant installé depuis un demi-siècle dans le décor de la vie courante, le jeu, parce que sur-identifié "vidéo", revient de temps à autres dans des catégories plus ou moins mal vues par les esprits qui pensent bien, restant l'éternel présumé coupable de bien des malheurs...
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- DVSM, 15 mars 2025. Entre le cœur des années 1970, où naquirent les jeux sur écrans, et 2025, que de distance techniquement parcourue...! Et pourtant, ce large demi-siècle est de l'épaisseur temporelle de l'éclair d'un soir d'orage comparé à la présence du jeu dans la longue aventure de l'homo sapiens sur sa terre d'accueil. Ses plus récentes remontées dans l'actualité, et pas toujours affublées d'un visage sympathique, sont tout naturellement le fruit de leur large entrée désormais accomplie dans l'univers du smartphone. Le joueur avec sa console allait au jeu, ce dernier vient à lui dans sont instrument de communication universel. De tous les temps, cette notion de jeu a oscillé entre le loisir sans méchanceté et les horreurs dont l'individu a su se rendre capable, pour ne pas dire coupable. Les jeux du cirque, les combats de coqs -ou autres animaux-, les jeux du stade, des casinos, de quilles, on ne va pas les évoquer tous, ont tous un point commun qui siège dans l'étrange proximité entre "je" et "jeu". Le jeu n'est que du "je" sans risque, sans se compromettre, et donc autorisé aux débordements. Comme le roman, le cinéma, l'exercice pictural, la photo, s'intègre à la chose ludique une part créatrice des auteurs qui justifie sans aucun doute l'acceptation du volet artistique de ce jeu, serait-il "vidéo". L'ajout du terme "produit" est peut-être le début d'un acte de contrition de ceux qui, pour éviter toute accusation injuste, vivent de son exploitation commerciale. "Culturel", ne venant qu'enfoncer le clou de cette quette de reconnaissance. Alors que les actes de violence fusent, n'ont évidemment pas manqué des allusions à une culpabilité incitatrice du jeu -désormais sur les smartphones, rendez-vous compte...!- dans des actes bien réels. Que ceux qui sont convaincus que le loisir interactif sur écran inspire les débordement allant jusqu'à être mortels s'en persuadent.: c'est bien la contagion inverse qui constitue le mouvement influent. Tout comme dans le roman, la toile du peintre, la photographie travaillée, c'est bien la réalité qui précède la fiction, exagérée, transposée, reconstruite. Mais l'imprévu et le hasard sont-ils de cette vibration qui génère des effets inattendus, vertiges, frayeurs, avant la victoire ou le passage à une vie suivante...? En réalité, ils sont de cette substance naturelle qui, par exemple, conduit la balle de ce petit jeu apprécié des enfants, fait d'une balle retenue par un long élastique et une raquette, le "jocari". Mot latin d'où, justement, vient étymologiquement le verbe "jouer"...
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