ENERGIES : les "en mer déments" ne font que commencer. Vents hostiles prévus, au moins côté coût...

La mer, qu'on voyait danser, va peut-être déchanter, et désenchanter...! En filigrane derrière des champs d'éoliennes à coûteusement relier aux réseaux, le fantasme de vouloir tout électrifier nous fait tourner la dette...

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- DVSM, 14 mars 2025. Le progrès a un prix, mais tout articuler autour d'un prix n'a rien d'un progrès. Nombre de nos concitoyens ont entendu dans leurs nouvelles du matin évoquer les milliards d'euros*, à la pelle (et l'appel), que va coûter la connexion aux réseaux de distribution les éoliennes implantées en zones marines. En mer, parce que là, peu de choses s'opposent à la vigueur des vents. Ce qui ne modifie en rien le souci élémentaire coiffant le sujet. Issus de panneaux photovoltaïques ou de ces grandes hélices qu'activent les vents, les watts, au kilo, mega, téra ou plus, ne sont presque jamais délivrés quand on en aurait besoin. La démonstration la plus claire de cette vérité s'illumine avec cet éclairage seulement nécessaire quand l'astre suprême s'est dissimulé au-delà de l'horizon. On entendrait, en tendant bien l'oreille, le fou rire des vers luisants et autres lucioles, noctambules de la nature heureux d'un pied de nez vengeur adressé à ceux qui croient dégourdis de tomber dans le panneau (pas forcément chinois).

Ok, ne jetons pas le bébé avec l'eau de l'Atlantique. Le rayonnement solaire est un réel bienfait dont il est plaisant de se gaver. Mais comme d'un bon breuvage qui fait tourner les humeurs, encore faut-il savoir en user avec modération. Ou intelligence, en excluant de ce raisonnement les apports avec les artifices intelligentiels devenus tendances. Les charmes des bourrasques impose une prudence équivalente, tant leur soudaineté est à l'opposé des bénéfices dont la jouissance est indissociable de mille et une humeurs. Soudain -et une fois de plus, quand même-, les attentions se réveillent à propos des ces aérogénérateurs implantés à grands frais assez loin des côtes, et des investissements qui vont s'imposer -mot choisi à dessein- aux citoyens pour -préparez-vous à réprimer un terrible rire nerveux- une énergie supposée gratuite et non polluante. Sauf que la dépense annoncée n'a pour double vis-à-vis contrariant cette qualification que le duo de la facture et des batteries, lesquelles seront indispensables pour consommer l'énergie captée. Une constatation qui devrait inspirer une autre réflexion. Est-il réellement indispensable de ne stocker des watts que par des accumulateurs chimiques...? Et du reste, est-ce une solution réaliste, pérenne et intelligente de vouloir faire du monde un lieu uniquement électrifié...? Sauf si l'on s'aperçoit que cette méthode a un immense atout, celui de rendre tout le monde captif, en termes d'usages et de fiscalité. Mérite réflexion, non ?

* Est évoqué un coût de quelque 37 milliards, mais comme presque toujours, les prévisionnels, même vertigineux dans ce genre de dépenses, seront probablement largement dépassés.

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