BONNE, l'occase...? Dite seconde main avec élégance, voici venu le mode croupier de casino...

Il faut faire feu de tout bois...! Faute d'une consommation des produits neufs en pleine forme, pourquoi ne pas se mobiliser pour ce qui a vécu et peut faire -re ou sur- vivre la ligne de caisses...? Rien ne va plus...

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- DVSM, 7 février 2025. Formule méritant explication, à cause de cette allusion aux croupiers... De Monte-Carlo à Las Vegas, de Macao à Enghien-les-Bains, la méthode est pratiquement la même, et consiste à prélever une marge sur l'argent qui passe. Quel que soit le sens du passage. Le marché de l'occasion est vieux au moins comme le monde. Pour ne rester que dans l'ère présente, celle de l'après-guerre 39-45, elle a refait spectaculairement surface à l'arrivée des années 70, quelque peu catalysée par l'automobile. L'apparition de l'hebdomadaire "La Centrale du Particulier" en fut un symbole. Dans la fulgurante croissance du parc des véhicules particuliers, la "co-dictature" de la cote de l'Argus, autre oiseau -du kiosque- de l'univers auto, et des concessionnaires de marques, a ouvert une brèche sur des reprises peu favorables aux tirelires des utilisateurs. Petite onde de choc, dans un océan de la transaction pourtant déjà largement développé depuis des lustres. Sous le ciel de 2025, la donne n'est plus la même. Les chiffres du commerce, en général, ne sont plus animés des mêmes fringances. Et pour les recettes, les enseignes ne peuvent que se mettre sur la piste de la moindre profitabilité, serait-elle issue de ces produits que par ailleurs, le Net fait aussi revivre allègrement. Avec en filigrane une autre composante, celle de la reprise, une ficelle pour donner au chaland le sentiment de ne pas tout perdre de la valeur de ce qu'il abandonne. Le tout se mêle à une surabondance des brocantes, riches -c'est une image- de ce dont on cherche, de-ci de-là à se débarrasser, ne serait-ce que pour faire un peu de place entre caves, greniers et pièces débarras. Et aux multiples coins, bons ou pas, devenus des canaux pour revendre. De quoi aller fouiller les rayons des spécialistes du encore moins que pas cher. Mais aller au low-cost à tout prix de cette façon, n'est-ce pas comme au casino, ne laisser du profit que pour ceux qui mènent le jeu...?

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