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Reconnue pour ses réussites dans les créneaux du luxe, la France a jadis stupidement joué "perdant", sous les directives d'un pouvoir incompétent, dont les conséquences surgissent aujourd'hui dans la suite de ce qui est fait, et plus à défaire. Déjà de l'Histoire.

 

---DVSM---

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- DVSM, 2 février 2025. A chacun son métier, aux politiques, discours, lois et décrets, aux industriels, les stratégies et les ventes. Cette semaine, le salon Rétromobile va une fois encore proposer aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir des monuments prestigieux que savaient réaliser des industries de chez nous. Au moment où l'Hexagone ne cesse d'exprimer des envies et des nécessités impérieuses de réindustrialisation, voilà un domaine où il aurait pu briller et qui lui manque cruellement. Alors que ses entreprises du luxe dans d'autres créneaux* se sont hissées aux sommets planétaires, avoir réorganisé à sa façon puis brisé les ailes de belles épopées dans l'après-guerre et presque trois décennies (notamment comme celle de Facel-Vega, photo ci-dessus) il faut bien reconnaître que des aspirations, assez bassement politiques concentrées sur une quête de paix sociale, risquent d'avoir définitivement éliminé de la compétition, ou au minimum gaspillé beaucoup de possibilités, cette activité désormais à un carrefour plus qu'historique de son existence (évolutions techniques se mêlant à des vecteurs de concurrence inédits et à un rapport entre l'équipement et la démographie). Hélas, l'après-guerre et les années 1960-1970 ont été ponctués d'innombrables crocs- en-jambe subis par les entreprises engagées sur ces marchés. Il semblait plus commode de tenter de se joindre aux flux de productions bas de gamme** quasi indigentes, dignes de pays peu développés. Un constructeur nationalisé n'a-t-il pas échoué dans ses tentatives de commercialisation de véhicules revenus invendus par les cargos qui les avaient emportés vers le Nouveau Monde...? Avec, en guise de boulet supplémentaire, des armes commerciales, marketing et publicitaires bien peu pertinentes. Là où de petites populaires d'outre-Rhin (Coccinelle) se sont tailler une place, soutenues par une communication devenue un modèle du genre (notamment dans l'art de positionner un produit). Ce qui a aussi manqué sur d'autres productions, très innovantes, comme ce qui est évoqué sur www.kelerepus.eu (lire ICI)... Les erreurs de cap se traduisent par des dommages survenant bien après qu'elles furent commises. 

* Dans l'actualité récente, les succès de LVMH et quelques autres ont pris une place ne manquant pas de facettes insolites. Ainsi, l'univers de Bernard Arnaud n'est pourtant pas le seul à triompher dans les hauts de gammes. Dans le monde de l'électronique de loisirs, rares sont ceux qui ignorent la position très flatteuse de Focal, alors que, moins connu du public, le segment des jets privés de la famille des  Falcon de Dassault Aviation bénéficient aussi d'un statut en "haut du panier". Ce ne sont que des exemples qui, bizarrement, semblent davantage provoquer de lamentables commentaires (les "pourris de riches") que d'éloges, ne serait-ce, si seul les recettes comptent pour certains, que par les entrées de devises qu'elles canalisent.   

** Il était difficile pour une 4CV ou une Dauphine de figurer autrement au pays des Cadillac, des Studbaker et autres paquebots de la route...

- RETROMOBILE 2025 : 5-9 février 2025. Paris, Parc d'expositions de la Porte de Versailles.

- DVSM, en savoir plus...

Tag(s) : #- TOUTE L'INDUSTRIE, #- Eco-conjoncture, #- A LA UNE
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