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Au suivant...! Au poker de l'industrie, les positions fortes et les concurrences surgissantes jouent à qui perd... perd...! Avec, en filigrane de cette ronde des dominants, des profils qui évoluent...
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- DVSM, 29 janvier 2025. À Séoul, une certaine inquiétude s'installe. Un nouveau compétiteur est doucement, mais sûrement, en train de s'octroyer des marchés que l'on avait jugés acquis. Non, il ne s'agit pas, ou plutôt plus, de l'électronique et ses prolongements numériques. Il y a pourtant dans cette "petite" actualité venue de loin, très loin à l'Est, comme un parfum de déjà vu. Pour être complet, remontons un peu le temps, et braquons le regard vers un autre puissant asiatique, le Japon. Un témoin nous avait raconté cette époque où, alors que les nuages du conflit mondial s'accumulaient dans un ciel menaçant, des navires venus de l'Empire du Soleil levant laissaient se décharger sur les quais du port d'Anvers* des bicyclettes très, très bon marché, "vendues au kilo...!" Ne voilons aucune face, après le conflit 39-45, les produits de cette même origine n'avaient pas forcément la réputation que l'on accorde à la très haute qualité. Mais cela a changé. La photo, l'électronique, les motos et les automobiles sont devenus des exemples de fiabilité. Leur conquêtes de marchés très importants (dont, dès les années 1970, l'automobile aux USA) ont été le fruit non d'une concurrentialité record, mais d'une solide fiabilité. Il y a environ quatre décennies, dans les quartiers de Tokyo où vivaient d'innombrables magasins d'électronique (le célèbre Akihabara), sous la houlette d'une organisation du commerce plutôt bien verrouillée, une sorte de petit scandale avait éclaté. De hardis revendeurs avaient réussi à placer dans leurs rayons des équipements venus de Corée du Sud, un voisin pourtant loin d'être un allié héréditaire du pays des samouraïs, mais tellement moins chers...! Comme l'industrie japonaise, celle du Pays du Matin Calme a cependant réussi à se métamorphoser à son tour. Passant pour le spécialiste du bas de gamme médiocre mais "presque pour rien", ce nouveau venu dans la compétition a, à son tour, gravi les échelons de la technicité la plus élevée de la planète. Ce qu'elle est encore. Cependant, le grain de sable et la prise de conscience qui l'accompagne ont fait leur apparition. Les médias le soulignent. La grande Chine avance, et fait l'ombre qu'il faut toujours attendre non d'un géant, mais compétiteur travailleur et "qui en veut". C'est vers l'automobile, et en particulier le déjà très observé -même en Europe et outre Atlantique- BYD (prononcez "bi-ouaille-di") qui provoque cet émoi, qui en annonce probablement d'autres. À la table de jeu, rien ne va plus...
* Anvers, merci de prononcer le "s", (comme dans "averse"), message d'un semi-anversois d'origine.
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