D'ici un "certain" temps, quand il y aura de l'intelligence artificielle partout, plus personne ne s'interrogera sur ce qu'elle est. Pour l'heure, elle reste surtout un sujet très abstrait, qui véhicule un compréhensible flux d'inquiétudes, que certains ne font qu'amplifier. Réponses, à côté de la question...
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- DVSM, 10 octobre 2024. Difficile de passer à côté, d'échapper à ses supposées promesses. Alors, l'IA, c'est quoi...? Un sujet qui rappelle une autre époque, lointaine, et un concept dont il était soudain question si souvent que l'auteur de ces lignes en a tiré quelques émoluments répétitifs. Il y a environ un demi-siècle, et même un peu plus, le nouveau "truc", ce bidule, ce machin, répondait à un néologisme, "audio-visuel". "Vous pourriez-nous rédiger un sujet pour expliquer au lecteur ce qu'est, ou sera, cet "audio-visuel"...? Pour lundi, au plus tard, avec des illustrations. À la machine, bien sûr..." Tout jeune journaliste s'entendait alors seriné que les manuscrits n'étaient plus acceptables. Dans ces temps d'avant, les techniques modernes étaient pourtant performantes. Au point qu'un atterrissage habité sur le domaine de l'ami Pierrot était même devenu réalité. "L'homme est à la lune" avait presque hurlé un homme de radio spécialisé dans les choses scientifiques, et très écouté là où se retrouvaient la plupart des copains. Côté audio, le Teppaz tenait encore un peu la corde, mais doucement bousculé par les balbutiements de la hi-fi. Côté vidéo, rien. Ou presque. Certes, des informations filtraient à propos d'engins capables d'enregistrer et de reproduire des images comme à la télévision. Tino Rossi et Léo Ferré en avaient même acheté des versions lourdes et très professionnelles dans un magasin tout proche du théâtre du Châtelet, à Paris, salle légendaire dans laquelle ils avaient donné des spectacles. Mais en fait, des promesses, des visions futuristes, pour le quidam profane, le plus répandu des spécimens de notre espèce consommante. Et inévitablement, cette notion d'audio-visuel se traduisait dans le présent d'alors par l'évocation quasi-unique et sempiternelle des "murs d'images". Oui, des images. À raison de 6 ou plus, juxtaposées sur un écran les regroupant, venues de batteries de projecteurs de diapositives. Dans des projections synchronisée constituant de vrais programmes structurés, avec des images et des sons (les magnétophones, pas encore à cassettes, y jouaient un rôle majeur, dont un illustre Uher, modèle Royal de Luxe, disposant de pistes capables de stocker des bips pour activer les projecteurs et faire se succéder ces images). Puis, cités dans les sujets demandés, surtout sous forme de visions du futur, ce "pour plus tard" à partir duquel peuvent naître le rêve, les inquiétudes, les angoisses venaient les équipements pour un futur radieux, dont cet enregistreur domestique de vidéo, qui ne se vend pratiquement plus du tout. Le terme "audio-visuel" est devenu un mot, et a été accolé à un service public coûteux. Une autre histoire. Si ce souvenir sur un concept revient, dans la turbulence de sillage d'une IA surgissante, il a été suivi d'autres thèmes réclamant des éclaircissements, comme le "numérique", plus récemment les "objets connectés", etc... A croire que ces innovations ne sont créées que pour donner à des Rouletabille de tous âges de quoi arrondir leurs potentiel de piges.
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