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Si certains en sont à imaginer les "G7" et équivalents convertis en myriades de pseudos hélicoptères transformant les ciels de grandes métropoles en bourdonnements surplombant la foule, qu'ils reprennent leurs esprits.
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- DVSM, 11 août 2024. De l'imagination à la déception exprimée, la trajectoire est parfois bien courte. Certains médias s'y sont laissés transporter, déçus de n'avoir pas vu le ciel de Paris accueillir des taxis aériens un peu trop futuristes pour devenir concrets. La firme d'outre-Rhin Volocopter (photo) qui avance bon train pour la fabrication d'engins volants, un peu vite précipités dans cette catégorie, fait naître bien des fantasmes. Certes, cette société, sérieuse, ne s'est pas le moins du monde précipitée sur un chemin sans issue. Il est même probable que des créneaux qu'elle amorce s'ouvriront un jour pour l'exploitation de véhicules dont l'une des particularités est d'avoir -en gros- adopté la techniques des drones pour introduire une rupture fondamentale par rapport au pilotage d'hélicoptères ou d'autogires. Au savoir maîtriser le pas variable et le pas collectif, où l'onctueuse alliance d'une hélice propulsive et d'un rotor assurant la portance, ces drones, dont les modèles grand public, recueillent seulement -re en gros- les désirs du conducteur. Aller à droite, à gauche, monter, descendre, plus vite, moins vite, stationnaire... autant d'instructions -exprimées via joystick- que la panoplie numérique se charge de réaliser selon les évolutions demandées. Il reste que, comme l'eau lyophilisée, le projet des taxis volants est totalement inconcevable. Ce pour seulement et au moins deux raisons, l'organisation de leur circulation, et la transposition surréaliste de la demande faite à un chauffeur classique "au 14 rue des taillandiers, près de la Bastille, siou plaît, chauffeur"... Ces deux éléments fondamentaux décrits sans même évoquer les précautions de responsables de la sécurité, en période olympique ou pas, déjà très précautionneux pour tout ce qui relève de la circulation de surface, et que l'on ne peut qu'imaginer bien peu enclins à tolérer des survols multiples. En revanche, cette nouvelle génération d'équipements ou véhicules pour déplacements méritant l'expression "c'est dans l'air" bien plus que certains débats très terre à terre, viendra probablement faire de l'ombre à ceux qui, pour transporter des célébrités, des chefs d'états, des blessés ou malades en urgence, restent pour l'heure dans le domaine de l'hélico classique. Quant à l'hypothèse de les mouvoir par une énergie électrique, elle se situe dans une autre problématique. Qu'il soit de n'importe quelle espèce, le vol reste le vol. Et ses contraintes ne se transformeront pas. Tant pis pour ceux qui imaginaient déjà une file de taxi volants attendant leurs clients au croisement entre deux belles avenues...
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