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Signe que les temps changent, de nombreux industriels explorent des pistes pour ne pas rester esclaves de leurs activités originelles, menacées par une obsolescence de plus en plus inévitable .

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---DVSM---

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- DVSM, 23 janvier 2023. Le monde et les temps changent. Un certain Robert Zimmerman avait chanté cette réalité vieille comme l'univers à la manière d'une révélation. Un demi-siècle plus tard, le même Bob, devenu Prix Nobel de Littérature, pourrait nous rechanter les mêmes couplets. Un changement, encore un. Celui-ci est pourtant plus tangible que jamais en cette troisième décennie du 21ème siècle, alors que les prouesses de l'électronique devenue numérique sont arrivées à rendre banales les transmissions de sons, d'images, les modes d'interactivité et leurs applications. Et que, en volant dans un honnête confort, le bout du monde est à moins d'une journée de voyage, la mondialisation ayant elle-même conquis les plus longues distance possibles. Rançon de ce succès, et (presque) hasard concomitant, les populations pourraient bien avoir cessé de grandir démesurément. Nouveau, et déjà bien réel, au moins dans de grandes zones de notre chère terre. Alors que la croissance démographique était pronostiquée toujours plus intense, les études changent de ton. Certaines vont jusqu'à envisager non seulement sa stabilité, mais même une possible dégringolade qui poserait, si elle se concrétise, de sérieux soucis de vieillissement à l'humanité. Autant de flou dans un futur qui impose pour les industriels et sans délai une réflexion plus déterminante que celles menées jusqu'à nos jours.

Percuté de plein fouet par des facettes parmi les plus spectaculaires de cette époque de grandes transformations, l'univers de la photo est l'un de ceux qui se doit de réagir avec la meilleure pertinence possible. Nikon, à titre d'exemple, nous en a offert quelques morceaux choisis en début d'année (en particulier compilés pour sa prestation au CES de Las Vegas). En plus des produits d’imagerie de pointe tels que l’appareil photo hybride plein format phare, le Z 9, la firme nippone a également montré "The Unreal Ride", une impressionnante démonstration de la puissance du contrôle de mouvement et de la production virtuelle. Le même groupe cherche à se transformer en un générateur de solutions techniques clés dans une société planétaire où les humains et les machines "co-créent de manière transparente", une mutation qui devrait devenir effictive d’ici 2030. Nombre de spécialistes de la prospective voyaient venir dans le présent siècle l'épanouissement d'une robotique bien plus ambitieuse et opérationnelle que ne le furent les réalisations déjà abouties, plus qualifiables d'ailleurs d'automates performants que de robots à part entière. Nikon a développé pour ce secteur prometteur des systèmes de vision robotique capables d’atteindre une acuité visuelle plus grande que celle de l’œil humain, permettant aux robots d’identifier des pièces ultra-petites et de les traiter de manière flexible à grande vitesse. Etc. 

Force est de constater que ces développements, signés Nikon ou observés chez bien d'autres groupes, restent dans des axes dont on imagine qu'ils seront essentiels. Sans en avoir la certitude absolue. Mais pas un état major n'a le choix. Si l'on assiste à des orientations inattendues (comme celles de spécialistes de l'électronique visant l'automobile) c'est parce que nombreux sont ceux qui ont compris que l'on ne vendra probablement pas, dans l'avenir, davantage de téléviseurs, davantage de smartphones, davantage d'appareils photo et, mais en ont-ils conscience, davantage d'automobiles. Qui plus est, une inconnue, la plus importante, subsiste. Elle se situe dans le camp des microscopiques jeunes pousses, si frêles qu'on ne prête guère attention à leurs idées et à ce qu'elles pourraient devenir. Quand Bob Dylan (vous l'aviez reconnu) avait déjà rangé dans ses "vieux tubes classiques" l'allusion à ces temps changeants, deux gamins créaient un ordinateur reconnaissable à un étrange logo en forme de pomme croquée. Anecdote que le géant IBM et ses concurrents, la célèbre bande de "Blanche Neige et les sept nains (toute la puissante et lourde informatique américaine des années 60), ne pouvaient imaginer comme le début d'une concurrence insurmontables. C'est bien IBM qui a jeté l'éponge sur la micro, pas Apple. 

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Tag(s) : #- A LA UNE, #- TOUTE L'INDUSTRIE
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