L'industrie du jouet vient d'enregistrer une année particulièrement porteuse, grâce aux régions occidentales et à leurs économies de marchés "avancés".
- DVSM, 22 juin 2022. Paradoxe : la distribution du jouet cumule bonne tenue et mauvaises passes pour certaines enseignes, alors que globalement, cette activité aligne des scores effervescents. En 2021, l'industrie mondiale a collecté 104,2 milliards de dollars (chiffres selon NPD) de recettes. Un chiffre d'affaires qui est en progression de +8,5% par rapport à 2020, année de l'impact Covid, et surtout, de près de +13% (12,7%) comparé à 2019, dernière année "normale" connue. Sans détour, il s'agit d'un résultat excellent, le meilleur depuis 10 ans. Cette performance est en particulier soutenue par le segment nord-américain, où la progression (US) a atteint +15%, alors que l'Asie s'est montrée plus en retrait dans la moyenne internationale. Il résulte de ces données que sur la planète, tout enfant de 0 à 9 ans voit se consacrer en moyenne 59 dollars (57 euros) pour ses jouets. Une moyenne à considérer sans oublier les enfants vivant dans des zones géographiques où les dépenses restent dans les critères de la pauvreté.
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En janvier dernier, la FIP (Fédération Française des Industries Jouet et Puériculture) se réjouissait du constat d'une croissance du jouet en France de +3% en 2021, passant pour la première fois sur notre sol le cap de 3,7 milliards d'euros. Une progression moindre que celle de la moyenne globale, mais qui était malgré cela accompagné d'un point important résumé par le constat d'un "retour de la clientèle vers le magasin". Ainsi, le FIP mentionnait que, notamment lors des ventes de fin 21.: " Les Français ont retrouvé avec plaisir le chemin des enseignes spécialisées du jouet dont la progression s’élève à +9 %. Les hypermarchés se sont maintenus avec une baisse de leur chiffre d’affaires de -1 %. En parallèle, les ventes en ligne ont reculé de -3 % après leur année record de 2020, mais enregistrent tout de même une croissance de +32 % par rapport à 2019, tous distributeurs confondus (pure players, magasins spécialisés, hypermarchés…)." Ce qui signifie sans doute que l'enseigne physique porte pour la suite de l'histoire une responsabilité importante. Le magasin "plus", sans doute, mais aussi et surtout "le magasin mieux", notamment dans l'art de générer des trafics de clientèles (hors des poussées événementielles) et la montée en panier moyen. Dans le commerce, la performance ne peut se concrétiser que face au client...