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A force de multiplier des concentrations de clientèles en tous genres, l'excès ne faisait-il pas courir un risque de rectification douloureuse, éventuellement sous une menace externe, comme celle soudain imposée par une épidémie...? Nous y sommes.

- DVSM, 16 mai 2021. S'il faut donner du temps au temps, ne faut-il pas aussi savoir donner de la place à la place...? C'est comme un piège qui se referme. La sortie d'une part du confinement va se traduire par des conditions d'exploitation d’établissements dont, déjà, les responsables mesurent la quasi inaccessibilité du moindre équilibre économique. Rendre le virus seul responsable de cette réalité est un peu excessif. Certes, il est nécessaire qu'une distance raisonnable, notion vague, soit respectée entre individus pour éviter la contagion. Mais ce qui rend difficile la réalisation de cet objectif est aussi cette habitude plus ou moins inconsciente prise au fil des années de tout rapprocher. Derrière ce travers, de nombreuses contraintes ont doucement rendues excessives ces distanciations devenues insuffisantes. Comme ce classique CA au mètre-carré, et autres notions du même ordre, appliquées aux longueurs de linéaires. Développer un "parcours clients" optimisé aux petits oignons, qui permet de réaliser une recette maximale pour un temps de ballade le plus court possible tend aussi à sous-entendre une clientèle géométriquement plus concentrée. Que penser aussi de ces concepts qui réduisent le rapport entre la visibilité de l'offre d'une famille de produits et l'ampleur du cône visuel attribué pour en mettre le mieux possible en valeur la largeur et la profondeur, et laisser agir les outils de cross-merchandising. 

Administrativement, les influences du même esprit ne manquent pas. Coûts des surfaces, charges fiscales et autres paramètres aux incidences purement arithmétiques entrent en jeu. Elles sont pour beaucoup dans ce qui a conduit à rapprocher les tables de restaurants, bien davantage que l'envie des restaurateurs de créer des ambiances dépassant le convivial, atteignant même dans certains cas de banal "on se marche sur les pieds". Tout cela sans évoquer les initiatives purement concurrentielles. 

IL y a quelques temps, nous avions jeté un œil amusé sur la manière dont un client du restaurant de la Tour Eiffel, au début du 20ème siècle, avait été placé là où, en dépit du panorama unique, il était sûr de ne rien voir ou presque de la capitale, tout en bas (à voir ou revoir ici). Ajoutons, comme promis, la suite avec cette vue de la même salle, sous un angle différent, montrant qu'à cette époque, la distanciation respectait avant la lettre ce qui est pandémiquement imposé aujourd'hui. Ne serait-il pas judicieux de revoir, selon une approche similaire, ce qui se pratique dans les transports (du RER à la classe économique des avions les plus modernes, même pour des trajets durant plus de 10 heures), les salons, le spectacle, le sport... 

-- RETROUVER ICI LES PRINCIPAUX CHIFFRES DU MARCHE EN 2020 -- 

 

 

A propos : le blog DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine™ est le plus ancien outil d'information dédié exclusivement aux professionnels de la distribution des équipements et des services de loisirs électroniques et numériques. Fondé en 1979 sous le titre "Vente", et ayant adopté le nouveau titre DVSM à l'occasion de l'an 2000 (auparavant, Vente Electronique, Vente Informatique, etc.). Actualité, analyses, documents s'y retrouvent sous la forme de ce blog sans publicité. Réagir, nous contacter : dvsm.edition@orange.fr . 

Tag(s) : #- A LA UNE, #- DEMANDE RÉFLEXION !
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