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Ce n'est pas un billet réprobateur, mais bel et bien un coup de chapeau. Michel Edouard Leclerc est plus que jamais performant dans l'auto médiatisation de l'enseigne qui porte son nom.
- DVSM, 25 mars 2021. "Allez vous faire voir...!" n'est pas une insulte, mais un devoir professionnel qui devrait être imposé à tout dirigeant d'entreprise dans la distribution. Comment ne pas songer aux collaborateurs de groupes concurrents qui ne peuvent que s'interroger : "Pourquoi eux, pourquoi pas nous...!". Pure jalousie...! Une interview vaut pourtant bien plus, en termes d'impact et de crédibilité, que tout écran publicitaire. En dépit d'un coût nul, cerise sur le gâteau. Naturellement, celui qui réussit à venir et revenir sur les plateaux a un atout, son nom. Lequel était aussi celui de son papa, créateur de l'affaire familiale au cœur des difficiles années 50, l'après-guerre dans toute sa rigueur. Dans un petit mélange mi-commerçant casseur de prix, mi-émule du généreux Abbé Pierre, désintéressé jusqu'à consacrer sa vie pour améliorer la condition de plus pauvres*, le pli était prix... pardon..., pris. Pourrait-il y avoir, bien au delà de la notion de marque commerciale, des droits de succession que nos inimitables fiscalo-gloutons de Bercy pourraient taxer...?
A l'heure où les ambitions présidentielles se réveillent, surchargeant l'actualité déjà absorbée par les presque ésotériques (pour le public) négociations entre monde agricole et centrales d'achats, il y a un incontestable talent à savoir venir sur les écrans évoquer le virus, la BA quotidienne du groupe et adroitement faire glisser en plein écran la "Une" d'un bouquin qui résume tout et le reste, la République, le fameux virus, la consommation, les Français, une priorité vaccinale en citation sous-titrée pour boucler la boucle... "Et alors que la quasi totalité des magasins qui portent l'enseigne Leclerc ne lui appartiennent même pas", soulignent des observateurs peu préoccupés par les précautions oratoires les plus élémentaires. Vrai, mais il y a quand même les centrales... On se prend, au plus profond de quelques linéaires, à rêver d'un Carrefour qui deviendrait Bompard, d'un Auchan qui se rebaptiserait Mulliez. Encore que cette identification qui s'avère constructive puisse, revers de médaille, présenter aussi quelques risques. Imaginez que l'un de ces patronymes devenus enseignes soit mêlé à l'affaire d'un trop hardi clin d’œil ou d'un compliment envers une jolie demoiselle se sentant textuellement agressée...! Alors que ce matin, "MEL" a pu s'exprimer face à Jean-Jacques Bourdin, une pensée peut dès lors traverser les esprits : l'enseigne du concurrent est-elle obligatoirement la plus belle...? Y.D.
* Notez que ce mot, "pauvre", trop rugueux pour nos conversations d'aujourd'hui, est remplacé par l'adjectif plus présentable "défavorisé".
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