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Ce n'est pas seulement la pathologie, mais aussi et surtout une implicite amplification des dégâts économiques qui est bel et bien à redouter, si l'on en croit l'évolution virale souvent envisagée à mots couverts.
- DVSM, 8 décembre 2020. Échaudés au printemps dernier, les esprits ne conjuguent les optimismes qu'avec une grande prudence. La Corée du sud a terminé la semaine sur un record de contaminations, frôlant 600 cas. Certes, c'est une goutte d'eau dans un océan, comparé à la crête de 50.000 côtoyée il n'y a que quelques semaines sur notre sol, dans une ambiance très confuse entre couvre-feu et second confinement que personne n'oubliera. Mais ce fait asiatique a une spécificité. Il constitue une troisième offensive du virus, alors que l'Europe n'en est encore qu'à la seconde. A pile une semaine d'un nouvel assouplissement (qui devient hypothétique), intégrant l'abandon des fameuses attestations dérogatoires etc.*, et alors que les vaccins animent les interminables plateaux télé, la crainte d'un nouveau rebond après relâchement des mesures apparaît en toile de fond dans de nombreuses analyses.
Qui plus est, en Europe et aux USA, les cas de contagion se multiplient. Ce qui génère une situation précaire. L'Allemagne et l'Italie inondent l'info de leurs mauvaises nouvelles. Il est compréhensible que soient redoutées des initiatives de desserrage des protections. Quelle pourrait être la stratégie des autorités si, suite au relâchement inévitable de la période des fêtes et à l'abaissement des mesures, cette résurgence, que certains épidémiologistes estiment fort probable, faisait son apparition…? Suite aux décisions récentes et aux remous qu'elles ont suscité, on imagine mal qu'elles puissent être reconduites sans tenir compte des éléments qui ont "fâché". Mais il serait également impensable que la lutte contre la contagion ne soit pas accompagnée de dispositifs à nouveau contraignants et pénalisants notamment pour le commerce.
* Certains se demandent si ces attestations n'auraient pas pour principale justification de permettre, par coups de 135 euros, d'assurer une de ces petites recettes dont l'Etat français raffole. On ne devient pas champion du monde des prélèvements obligatoires par hasard…!
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