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Audiovisuel et presse écrite voient leurs recettes mal parties, tandis qu'au nom de la protection planétaire, des volontés de mise sous cloche de la communication se multiplient.
- DVSM, 22 septembre 2020. Si un bonheur n'arrive jamais seul, il se peut qu'il en soit de même pour les malheurs. "Il va y avoir des morts" entend-on désormais dans les sphères de la presse sur papier. L'incertitude provoquée par la cacophonie dont est l'objet l'épidémie ruine les espoirs de remontée des achats d'espace déjà gravement émoussés au premier semestre. Presse quotidienne comme univers des magazines périodiques (hebdos, mensuels…), métiers dans lesquels la survie sans la publicité est quasi impossible, voient avec inquiétude la prudence des annonceurs. Comme dans de nombreux domaines de l'activité économique, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à l'absence totale de recettes pour risquer le naufrage. Une baisse moyenne du CA peut à elle seule s'avéré mortifère. A l'aube du troisième quadrimestre de l'année, en principe le plus animé, les chances de rattraper au moins partiellement les points perdus depuis le confinement sont en train de s'effilocher. En janvier, il sera trop tard…! Les radios et chaînes TV ne sont pas mieux loties. Si les grands groupes peuvent compter sur leur solidité (et quelques soutiens), il existe désormais dans le paysage de nombreux acteurs beaucoup plus fragiles, et les échos de quelques angoisses parviennent aux observateurs attentifs. Paradoxe, pendant la période de confinement et depuis cet épisode, la diffusion presse s'est plutôt dynamisée.
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Ce n'est un scoop pour personne, entre virologues, experts médicaux, épidémiologistes et responsables politiques, c'est le grand capharnaüm face au coronavirus. Difficile de savoir qui voit juste, entre ceux qui sont sûrs d'une pandémie en régression et d'autres qui démontrent à jets continus d'arguments qu'elle est au contraire en progression. Cette situation pénible avec retournements à une cadence qui rappelle celle de la comédie de boulevard est pour beaucoup dans cette phase bien compliquée. Que l'attitude de certains acteurs du monde politique rend encore plus complexe. Après avoir tiré à boulets rouges sur l'affichage et sur la signalisation lumineuse, les ambitions d'exclure certains métiers de la communication, comme par exemple l'automobile autre qu'électrique*, n'arrangent rien. Cerise sur un gâteau, pour l'heure pas encore à déguster, rappelons que les intervenants de la désormais trop célèbre Convention pour le Climat ont voté un projet (entre beaucoup d'autres) visant à interdire toute publicité en boîtes aux lettres. Bon courage, y compris pour les autres professionnels indissociables de la boucle**…!
* Ce qui conduit des constructeurs connus à créer et enrichir des gammes de véhicules électriques et hybrides, en partie comme les fabricants de cigarettes lançaient jadis des produits anodins pour pouvoir afficher leurs logos sur les circuits de F1.
** En de telles circonstances, ce sont les journalistes qui viennent à l'esprit, et les équipes participant à l'édition des publications, ou celles qui permettent aux programmes AV de se concrétiser, techniciens et autres. Mais il ne faudrait pas oublier, pour la presse et la publicité, toute la chaîne dite des "arts graphiques", dont l'imprimerie, les métiers associés (relations presse...) etc.
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