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Dans l'acharnement, certains parviennent à toujours mieux faire. Monsieur Martinez, le commerce ne vous dit pas merci...!

 

- DVSM, 15 janvier 2020. A chacun son heure de gloire…! Philippe Martinez, l'homme fort de la CGT, aura à la même époque que Carlos Ghosn, conquis une "certaine" notoriété. C'est désormais une vedette, que l'on voit quotidiennement sur les écrans, assez pour que tôt ou tard, quelque éditeur lui propose, belle avance de droits à la clé, de rédiger un ouvrage, sans d'ailleurs lui imposer d'avoir à coucher une seule ligne si le cœur ne lui en dit pas, l'édition ayant toujours sous le coude quelque "nègre" ne rechignant pas sur un petit paquet de feuillets à rendre au plus vite. Si l'ex-dirigeant de Renault Nissan peut espérer voir son épopée portée à l'écran, il n'en sera sans doute pas de même pour le visage rond et la moustache abondante d'où des millions de nos compatriotes espèrent depuis des jours et des jours un signe, un mot, un soupir laissant envisager un retour à la normale. En attendant, les commentateurs vont bon train (est-ce une expression bienvenue…?) dans l'évaluation bien délicate de pertes d'une phase qui n'est pas terminée. L'expression "manque à gagner" parfois entendue est inévitablement ressentie comme une pantalonnade, une manière assez peu sympathique de tenter de minimiser un bilan désastreux. Au-delà de 45 jours d'une grève qui, de-ci de-là semble enfin se fragiliser, il est clair que les conséquences réelles, sonnantes et trébuchantes, ne seront réellement chiffrables qu'à moyen terme. Les absences de recettes juxtaposées aux frais et charges qui n'ont pas fait relâche vont en outre concerner bien plus que les équilibres des seules enseignes et points de vente touchés. Les fournisseurs, les intervenants en amont (livraisons par exemple) de toutes sortes vont se voir jour après jour répercutées les pertes comme autant d'ondes de choc. Par exemple, simple détail, certains établissements à la trésorerie devenue fragile ne vont-ils pas réduire leurs frais de communication, ce qui fera moins de commandes pour l'imprimerie ou pour les acteurs de la publicité en ligne (les concurrents étrangers sur les market places n'ayant pas à subir cet inconvénient...? Les responsables syndicaux qui n'ont pas encore réalisé qu'il peut y avoir discussions et négociations sans bloquer un pays et conduisent de telles actions ont-ils réellement conscience de ce qu'ils provoquent…? Si la réponse est négative, il faut qu'ils s'informent. Si elle est positive, c'est tout simplement honteux.

 

 

Tag(s) : #- A la Une, #- Grrr...! et cartons rouges
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