Cruelle fin d'automne...! Quelques jours ont suffi à mettre en pleine lumière ce que, franchement, tout le monde savait, sauf ceux qui se mentent à eux mêmes. L'école, le travail... On n'a rien sans rien...
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- DVSM, 8 décembre 2023. La simple baffe n'est qu'exceptionnelle. La paire de claques est plus répandue, et souvent plus efficace. Celle qui vient de se faire sentir est presque de nature à résumer l'essentiel hexagonal. Nul doute que quelques rêveurs, suivis de nombreux bonimenteurs (non sans mobile) viendront en nier la pertinence. Résumé. Premier point douloureux, le fameux et redouté rapport PISA vient de souligner en "l'optimisant" -dans le sens cruel- le niveau d'instruction catastrophique de notre jeunesse, qui ne sait plus correctement lire, écrire et compter, un handicap qu'elle traîne dans son parcours scolaire et au-delà, jusqu'à l'âge adulte et ensuite dans la vie active. Autre révélation quasi simultanée, et qui plus est puisée de sources hors frontières, la France travaille moins, nettement que les citoyens de pays comparables. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les mêmes constats mettent en relief un rendement du travail qui est moins bon que ceux d'autres nations. Ce dernier point est, au passage, un démenti cinglant aux thèses essentiellement "syndicalement colportées" qui, depuis des lustres, soutiennent que si les Français travaillent moins, ils compensent ce point négatif avec un meilleur rendement. Mensonge. La part de la flemme et celle de l'incompétence sont des valeurs en hausse...!
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Ces pseudo révélations viennent de surcroît combattre des discours d'où l'on perçoit des affirmations d'une profonde irréalité. Comme ce principe selon lequel "tout individu aurait droit à ceci ou à cela", (retraites à tel âge, niveau de salaires, aides diverses...), au nom des droits présumés acquis pour toujours, par les effets d'une dotation probablement d'origine céleste, de ces bienfaits supposées aller d'eux-mêmes venant aussi naturellement que le soleil d'été ou les crachins d'automne. Rien ne tombe du ciel. Ce qui est possible à une époque ne l'est par forcément dans de nouvelles conditions éco conjoncturelles.
Et le commerce, dans tout ça...? Il se plonge dans cette réalité faite de composantes bien peu rectifiables. La pyramide des âges bascule pour gonfler les rangs de citoyens moins jeunes, ayant moins de besoins et moins de moyens pour s'offrir tout et au-delà. Les conditions de vie quotidienne sont alourdies par notamment des coûts de carburants qui relèvent d'une persistante escroquerie spéculative (encouragée par quelques belliqueux dont le monde se passerait fort bien). Face à cette toile de fond, s'ajoutent de lourdes erreurs prévisionnelles dans les feuilles de route de managers qui n'ont en rien vu venir des asymptotes inévitables dans certaines évolutions de marchés (pour les créneaux numériques, la saturation du téléviseur, du smartphone, la disparition de nombreux maillons sous l'effet des dématérialisations, etc.) La liste pourrait être prolongée. Seules, des mobilisations de toutes parts peuvent enrayer les données pénalisantes de cette nouvelle époque. Hélas, quand des chefs de rayons, de secteurs ou autres responsables ne sont même pas en mesure de rectifier de simples mais "énôôôrmes" fautes de français ornant durant des semaines certains linéaires, le pessimisme ne peut que s'imposer. Lire, écrire, compter...! Y.D.
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