VELO, pour aller partout, "écolo"... Et si, concrètement, l'euphorie avait déjà oublié son apogée...

5 Novembre 2025

Une certitude, le vélo ne va pas disparaître. Toutefois, l'envolée sur les ventes enregistrée il y a quelques années avait déjà des airs de scores partis vers l'univers des bons souvenirs. Et maintenant...?

---DVSM---

- DVSM, 5 novembre 2025. Maintenant, on attend les chiffres de 2025. Avec probablement une attention particulière. Car en seulement 4 années, on dénombrait près d'un million d'unités en moins vendues aux utilisateurs (900.000 exactement). Selon les données de l'Union-Sport-Cycles, c'est plutôt la tendance qui retient l'attention. Ainsi, l'organisme avait dénombré la vente de 2,8 millions d'unités en 2021, le sommet, puis 2,6 millions en 2022, à cause du Covid, auront expliqué certains, puis 2,2 millions en 2023. Avec 1,9 million en 2024, le millésime impose un accord "pluriel" revenant au singulier (puisqu'en respect des règles de l'orthographe, 1,9 ne s'assimile pas à "plusieurs", qu'il s'agisse de millions ou d'autres choses). La difficulté se partage en trois, concernant la petite reine. D'abord, il est très aléatoire de chercher à établir le périmètre réel des personnes susceptibles d'adopter la bicyclette pour leurs trajets habituels, dont celui entre le domicile et le travail. L'impact écologique, devenu un peu discuté du fait de la présence de nombreuses batteries, a forcément un niveau optimal, mais a-t-on déjà "servi" tous les candidats potentiels, ou pas...? Ensuite, le vélo est aussi un instrument de la forme physique, conseillé à tous, et du reste, les groupes à vocation surtout sportive (sans intégrer la compétition) constituent une population à ne pas assimiler à celle qui lutte seulement pour la planète, ou... pour son portefeuille, un modèle moyen étant vite amorti face au coût d'un Pass Navigo ou équivalent dans d'autres villes que l'agglomération parisienne. Enfin, et comme le souligne cette Union-Sport-Cycles, un vélo s'acquiert puis se garde, presque pour l'éternité. Les persécutés de la dépense publique ne manqueront pas de se poser, dès lors, une question chère aux contribuables.: "Où va notre argent...?" Un peu partout sur le territoire, s'élaborent en effet des lieux cyclables, seulement peints au sol pour les plus rustiques, mais aussi sous forme de pistes et autres aménagements nécessitant de longs et coûteux travaux, et qui imposeront ensuite pour la nuit des temps des tâches d'entretien. "Tout ça pour ça..." comme dit ce riverain qui, après avoir évoqué l'arrivée d'une consultation électorale, lâche sans détour "on n'y voit pas trois vélos par jour"... Selon la même organisation, en France, le trajet sur lequel il s'observerait le plus de déplacements à bicyclette serait le boulevard de Sébastopol, à Paris...