TECHNOLOGIES ou TECHNOL'ORGIES, 2: plus l'auto est techno, plus elle panique le mécano...

Pousser loin la technique fut une démarche louable. Trop loin, la tendance a peut-être déjà quelque peu viré vers la pathologie. La maladie de l'auto est doucement devenue le fruit d'un dérapage façon techno...

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- DVSM, 14 octobre 2025. Jadis, il y avait la panne d'essence... D'accord, un peu bidon. Mais la solution n'était pas bien loin, tout comme la petite poussière entrée dans le gicleur du carbu. La main noblement noircie du mécano, éventuellement secondée d'un petit coup soufflé dans une durite, et hop, tout repartait. Aujourd'hui, nous n'en sommes plus là. Si ça ratatouille, si ça peine dans les raidillons, si ça fume, manque de pot, on va chercher la valise. Avec le numéro "d'immate", le pro savait déjà presque tout. Sitôt connecté, le diagnostic s'inscrit et il n'y a plus qu'à cocher pour que la pièce arrive dès la prochaine livraison. Le vent des techniques de pointe a réellement secoué fort les fondements de notre bonne vieille bagnole. Certes, des progrès considérables ont été accomplis, notamment sur le plan de la sécurité. Mais pris au piège du fumet enivrant des sciences des électrons, des softwares et des tactilités, voici ce monde de l'automobile non plus parti, mais peut-être bien égarés, voire noyé dans un fatras qui se mesure... ligne par ligne. L'excellent média spécialisé dans l'automobile et son entretien, "ZePros, après-vente auto", vient de dévoiler un dossier dans lequel on apprend que l'univers "soft" de l'auto comprend plus de lignes d'instruction que celui des Boeing et Airbus... Demain, j'achète un jet, l'auto est devenue trop compliquée pour moi...!  La techno, finalement, c'est comme certains breuvages alcoolisés. Un peu, ça va, beaucoup, attention aux dégâts...!  

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