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Tous les arguments en faveur du choix de l'électricité pour l'automobile de plus en plus vacillent face à de multiples réalités, dont une essentielle, celle concernant les ventes et donc la survie du secteur.

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- DVSM, 22 octobre 2025. Souvent, les industriels engagés sur des projets d'ampleur affirment que "ce sont les utilisateurs qui décident". L'avenir de l'électricité pour l'automobile, loin de réflexions complexes trop souvent développées dans des altitudes très éloignées du concret, est probablement en train de connaître au minimum un sérieux contre-temps. Voire d'aller, selon une formule familière, "droit dans le mur", pour cette simple mais déterminante réalité que constitue ce choix de l'utilisateur. Ce dernier s'avère en effet plus que décevant. Une petite décennie après ses premiers pas, et en dépit d'une ambiance médiatique pressante et nourrie, et d'aides que les Etats assumaient avec une sorte de foi du charbonnier, le constat est sans appel. Dans l'Hexagone, l'électrique peine à atteindre 3% du parc, la demande pour les modèles thermiques refaisant surface. Au mieux, les modèles hybrides connaissent un succès relatif, parce que ce sont les automobiles de cette génération "wattée" dont l'utilisation ressemble à celle d'une bonne vieille essence ou gazole. Hélas, considérer cela en tant que phénomène, pour tout industriel, ne suffit pas. Ce sont les ventes pures et dures qui déterminent les stratégies. Outre-Rhin, les grandes marques font donc marche arrière, tandis que les aides ont tout simplement été reléguées au chapitre des oubliettes.

Il faut pourtant observer que le très modeste accueil de l'électrique n'a pas été perçu récemment, et pas seulement en Europe. Comme le rappelle cette coupure de presse (Les Echos, juillet 2023) qui évoquait une mévente bien identifiée outre-Atlantique. Dès lors, non seulement la pertinence de l'échéance de 2035, visant l'interdiction des thermiques neuves, est pour le moins remise en cause, mais il n'est pas impossible d'imaginer certains acteurs de cette industrie jeter l'éponge, au moins temporairement, sur un produit qui se vend trop mal. En considérant le sujet avec un peu plus de recul, chacun comprend l'attitude des constructeurs occidentaux. La menace concurrente est principalement chinoise. L'abandon du thermique pourrait se traduire par une impossibilité de résister à l'offensive asiatique si l'option de 2035 était maintenue, sans effacer tout risque d'autre scénario. Une sorte de "Pile je gagne, face tu perds", prenant dans le tourbillon du pari des millions d'emplois... Rien ne va plus... 

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Tag(s) : #- TOUTE L'INDUSTRIE, #- Auto - Mobilités, #- ENERGIES, #- A LA UNE
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