ZFE : loin d'être éliminées, de pieds de nez en doigts d'honneur, des décideurs oseraient le têtu risqué...

8 Juin 2025

Le risque est celui pris en contredisant une fois de plus, peut-être la redoutable "fois de trop", ce qu'attendent en majorité les citoyens. Stupides dans leur fondement, les ZFE ont été récemment rejetées par l'Assemble Nationale, les élus des Français. Alors, comme les référendums, on s'en fiche, on passe outre, quand même...?

---DVSM---

- DVSM, 8 juin 2025. C'est une fois de plus l'histoire du vase et de la goutte d'eau. Ou celle des gilets jaunes, phase de lourdes agitations partie d'une mince taxe sur les carburants indigeste et non digérée. En France, parmi les individus qui déclarent ouvertement ne plus aller voter, la plupart indiquent que c'est parce qu'on ne tient pas compte des suffrages exprimés. Si les exemples, Schengen puis Traité de Lisbonne, viennent aux mémoires, les habitants de Loire Atlantique se souviennent avec quelle bassesse le pouvoir à jeté à la corbeille la nette majorité favorable à la création de l'aéroport de Notre-Dame des Landes. L'ultime étape du peuple quand les urnes ne sont plus respectées n'est autre que la rue. CQFD. Stupides le ZFE...? Oui, puisqu'elles concernent une fraction d'un parc d'automobiles qui vieillit et s'élimine doucement. Restent des véhicules désignés comme "à éliminer" dans des proportions telles qu'elles ne justifient pas tout ce chambardement. Comme par exemple ces fourgonnettes d'artisans qui, certes, vont circuler sur les voies urbaines, mais pour se rendre sur des lieux de travail, chantiers par exemple, et y rester toute la journée, pour y accomplir leurs tâches. Les démonstrations chiffrées déjà largement publiées, ici et dans de nombreuses publications, ont démontré cette facette d'un ridicule confondant. Mais pas, en cas de ce maintient têtu, sans entrer dans un processus qui peut fort mal se terminer. Le jour où la colère éclate, avec tous les débordements qu'elle peut engendrer, dangereux pour les individus, coûteux dans tous les cas, la contenir n'est plus une science exacte. Est-ce réellement vers ce risque de tumulte que choisissent de se diriger ceux qui, démocratiquement, avancent à contre-courant de ce que souhaitent les citoyens, et pas que les gueux...?