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Que font donc nos prophètes écolos...? Devenus muets, pris au piège de leurs préconisations à l'emporte sièges (électoraux) provoquant le pire en cherchant à bannir le mal...? Les Li-Ion et autres s'infiltrent, capables d'engendrer bien des déboires.
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- DVSM, 8 juin 2025. Le supposé mieux est-il plus que jamais l'ennemi du bien.? Avant-hier.: il n'y a encore que quelques années, chacun avait bien compris que les piles incrustées dans de nombreux petits équipements n'étaient pas des choses innocentes. Les "piles boutons" comme on les appelait, à l'orée de l'électronique devenant numérique, étaient répertoriées comme ne devant surtout pas être abandonnées dans la nature. À ne pas jeter n'importe où, pas même dans une poubelle. Surtout pas, du fait de la présence en leur intime structure de matières particulièrement nocives pour la nature, flore et faune. Hier.: dès que le smartphone, premier du genre (2007) est entré dans la vie de tous les jours, des soucis, très discrètement évoqués par Cupertino, y sont entrés aussi. Vite, ils ont émaillé les chroniques de faits divers. Des possesseurs de ce pionnier des smartphones avaient de chaudes expériences avec des batteries s'enflammant plus promptement que de cœur de jeunes amoureux. Amusante, l'anecdote d'un smartphoniste qui avait subi l'embrasement de son iPhone dans la poche de son pantalon, dans l'avion où il avait pris place. Ce qui n'avait pas été considéré comme un incident comique par tout le monde, même ceux qui, jamais à court d'un bon mot, avaient ironisé en affirmant qu'il avait le feu au c... Aujourd'hui.: les smartphones sont partout, possédés, au moins dans tous les pays dits "avancés", par l'écrasante majorité des individus. Les accompagnant dans une vie devenue connectée et polynumérisée, se sont installées les bicyclettes, les trottinettes et déjà quelques autos, le tout alimenté par ces mêmes batteries des temps modernes. Certes, bien améliorées et sécurisées, mais présentant encore et toujours des risques d'embrasement, et pareillement polluantes dès qu'elles sont noyées dans la profondeur de notre terre nourricière, petites plates-bandes comme grands champs de blé, prêtes à transmettre leurs matières à problèmes dans les nappes phréatiques. "Pire que le glyphosate", pourrait-on même entendre en écoutant bien ceux qui affirment savoir, ce qui se discute. Demain.: il n'y a pas qu'à Houston que le classique "On a un problème" pourrait résonner. Il est à l'évidence archi-faux d'affirmer que la récupération de la totalité de ces accumulateurs sera assurée. Il est à l'évidence impossible d'imaginer que les dizaines de départs de feu constatés de nos jours, provoqués seulement par des trottinettes en recharge dans les vestibules et celliers (à l'exclusion des autres, automobiles dans des accidents, par exemple) seront éliminés. Même les "bons comptes" deviennent compliqués. Jugeons-en... En voyant passer ce citadin sur son vélo électrique, qui ne serait tenté de constater "encore une batterie qui circule". Faux, est oubliée, dans bien des cas, au moins celle qui alimente le casque musical, et éventuellement celle du smartphone de cet urbain voyageur. Oui, mais l'écologisme protecteur de la planète, serait-il oublié.? Tout comme la longue chaîne productrice de cette électricité (éventuellement par du charbon) chargée dans les fameuses (on a failli écrite "fumeuses") batteries. Seule réalité inchangée dans ce monde, les émotions sont à géométrie variable.
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