ATTRACTIVITÉS : l'avions nous oublié ? Un bel intérêt par un large public reste dans l'air...

19 Juin 2025

Au Bourget, le salon de l'aéronautique 2025 se tient dans une ambiance nettement marquée par les événements qui secouent plusieurs régions de la planète. Ce qui ne va pas empêcher une foule immense de converger vers ce "terrain" historique, toujours enchantée de voir des plus lourds que l'air évoluer sous leur regard qui en redemande.

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- DVSM, 19 juin 2025. Si certains salons ont du mal à faire recette et à survivre, en voilà un qui échappe à la règle. La session 2025 de ce "Paris Air Show" (que la météo, estivale, comme il se doit à cette époque, incitera sans doute à renommer Paris Air Chaud) va comme de coutume attirer deux familles distinctes de visiteurs. Des professionnels, métier oblige, que les évolutions des marchés issus du trafic aérien civil, en fort développement, vont devoir s'accommoder d'une facette moins réjouissante, les enjeux militaires ayant réveillé de nombreux secteurs de l'univers vol et armement. Du grand public par ailleurs qui, comme depuis les lointaines années, vient à ce que beaucoup appellent encore la "Fête de l'Aviation". Concrètement, là où le salon fut transplanté du Grand Palais (grosse bâtisse en plein cœur de la capitale) vers cet aéroport qui vit, un soir, atterrir Charles Lindberg terminant la première traversée sans escale de l'Atlantique Nord. Ce qui était évoqué il n'y a que quelques semaines par KELEREPUS.EU, le blog très proche cousin de celui dont vous parcourez en ce moment même les écrans.(Lire ou relire ICI). Ce public va permettre aux organisateurs de retrouver une fréquentation globale de quelque 300.000 personnes. Au moins...! Un score que bien peu de manifestations, même dites "grandes", peuvent espérer atteindre. Et pourtant, ce public, hors les pratiquants d'un loisir passionnant, à tire d'ailes dans leurs aéroclubs, ne va pas trouver des produits à acheter, ni même à convoiter... Monsieur Tout le Monde n'achète pas des Airbus, ni des Rafale. Encore moins de missiles (défensifs...). Et pourtant ce public vient. Tout parallèle qui serait ici osé entre cette fréquentation et celles de salons grand public serait sans doute pris comme quelque chose de désobligeant. Nous ne sommes plus à l'époque où l'IFA à Berlin laissait pénétrer plus de 700.000 visiteurs dans le parc, au pied de la tour de la radio. Pourtant, et, comme certains l'auront peut-être déjà un peu compris, l'idée est bien de souligner, comme déjà voici quelques jours, même pages, la possible sous-exploitation de certaines attractivités. Demain, 21 juin, sera le retour de la Fête de la Musique. Combien de dizaines, voire de centaines de milliers de nos semblables vont y participer, en spectateurs, ou peut-être plus activement encore. Il n'y a pas qu'un seul quidam que la guitare chatouille. Alors que les Halloween ou Black Friday ne seraient exclus d'aucune stratégie d'enseigne, combien de points de vente, généralistes ou spécialisés, auront bâti - ou seulement songé bâtir- quelque chose autour de ce grand moment musical (quitte à oser en gonfler le périmètre, presque s'en approprier les charmes, en le portant par exemple à un statut de "Semaine de la Musique".) Qui a oublié d'y penser...?