- TV et TNT : une expérience révélatrice sur le numérique terrestre et les autres modes de diffusion...

Il n'aura fallu que quelques jours pour que la réalité d'aujourd'hui efface sans retour l'idée que l'on se faisait la semaine dernière de la télévision. Important pour les spectateurs, et surtout pour qui a quelque chose à diffuser...

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- DVSM, 7 mars 2025. À trop vouloir redresser l'arbre qui s'incline, on risque d'en briser le tronc et de le faire dépérir. Il est probable que les responsables de l'ARCOM n'avaient pas anticipé dans un sens bien inspiré les répercussions possibles, voire probables, de l'éviction de C8 et de NRJ12. Le Conseil d'Etat pas davantage. Les impressionnants scores d'audiences (Médiamétrie) réalisés désormais par Cyril Hanouna et son TPMP balayent toutes les idées reçues. Rien ne démontre que son succès se maintiendra, une fois passée une possible onde de choc, ou un effet d'aubaine. Cependant, rien ne permet non plus d'exclure au contraire une consolidation, et encore moins l'émergence d'un concept que d'autres pourraient suivre. Et il n'est surtout pas question d'applaudir ou de déplorer la nouvelle époque dans laquelle est entrée la TNT. Lorsqu'elle avait été lancée, avec son offre initiale de 14 chaînes, elle signifiait pour de nombreux foyers français "14 chaînes au lieu de 4 ou de 6", une explosion...! Qui plus est, elle a été assimilée aux formats larges des écrans (16/9) et progressivement à de meilleures définitions de l'image. Deux décennies plus tard, c'est presque l'inverse qu'un observateur neutre pourrait décrire, celui d'un vaste univers avec des chaînes qu'on ne cherche même plus à dénombrer, et dans son petit espace clos, une vingtaine de représentants d'un passé qui s'estompe. Il y a probablement des responsables et des candidats à l'aventure audiovisuelle qui, d'un coup, s'interrogent. Cela vaut-il encore la peine de consentir tous les efforts nécessaires pour faire partie de ce club fermé et surveillé, quand par ailleurs, une sorte de monde libre, ou des grands, des moyens et des petits peuvent cohabiter, chacun avec ses thèmes, ses périmètres de fidèles. Un programme avait été jadis intitulé "On ne peut pas plaire à tout le monde...!" Prémonitoire...! Le concept même de la grande chaîne généraliste n'a pas assez d'espace (et de ressources) pour être dupliqué un trop grand nombre de fois. La comparaison avec la presse écrite est idéale. Au-delà des quotidiens nationaux ou régionaux, il existe des ribambelles de titres plus ou moins thématiques qui vivent avec leur public, leur structures... Sans une "Autorité" capable de les réduire à néant pour des raisons plutôt partisanes. L'audiovisuel est désormais sur ce registre. Avant, ce n'est plus maintenant. 

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