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La plus belle des retraites, pour plus d'individus qu'on l'imagine, est celle qui se prend le plus tard possible. A la lumière de la mise à mort de chaînes TV, des réactions soulèvent quelques questions pertinentes...

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---DVSM---

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- DVSM, 2 mars 2025. C'est dimanche, jour ô combien "sensible" dans certains milieux professionnels. Dont le commerce. En filigrane, cette seule évocation fait surgir l'un des thèmes les plus redondants dans les turbulences des temps actuels, travailler davantage, plus longtemps. D'un côté, intuitivement, la proportion de ceux qui comprennent que le sujet devient impératif grandit. Ne serait-ce que parce que les rangs des quasi centenaires et des nonagénaires s'épaississent. A tel point que l'on commence à voir des durées de retraites se rapprocher des durées de vies professionnelles actives. L'arithmétique n'y résiste pas plus que la loi des bons comptes qui font les bons amis. Pourtant, plus inattendue, mais finalement inévitable, une autre réaction se fait entendre.

Comment accepter de se retrouver hors de la vie, active, sociétale, épanouissante, quand un couperet de l'âge arrive, impitoyable. Certains métiers le vivent plus intensément que d'autres, probablement. Par exemple, les pilotes de ligne, pour la plupart arrivés dans le monde très prenant de l'aérien (souvent exténuant) autant par passion que par formation, devoir lâcher du jour au lendemain, sous prétexte qu'une date est dite "anniversaire", des cockpits où l'on a vu s'écouler une carrière est un réel supplice (d'où le nombre de ceux qui se dirigent vers les aéroclubs). Il existe tant d'autres personnes capables de s'inscrire dans ce schéma...! Et voilà que deux chaînes de TV, qui tournent bien, se voient sabordées sans véritable raison acceptable. Parmi les éconduits du couperet de l'ARCOM (et de C8 et NRJ12), une voix connue -au moins- s'élève, sa courte revendication soulevant tant de réalités dont la portée fait entendre une autre musique. "Donnez-moi du boulot" s'écrie William Leymergie... Un de ces intervenants sur les antennes, qui avait jusqu'à l'assombrissement de l'écran, une émission très suivie, ne demandant qu'à se prolonger. Né en 1947 (une année dont il faut reparler, promis...) il affiche au compteur de ses gâteaux d'anniversaire, comme les natifs du même millésime, un noble chiffre de 77 ou 78 ans, autant de joyeuses petites flammes à souffler. Usé, comme le diraient ceux qui s'agrippent aux 62, à la rigueur 64 ans, mais surtout pas davantage...? Certainement pas, en dépit des conditions tout de même un peu ardues de ceux qui assurent les "matinales" de radio ou de TV. Les intervenants qui prennent l'antenne vers le 6 ou 7 heures du matin (comme les équipes qui les entourent, mais comme aussi ceux qui font des mises en place dans les linéaires, etc.) sont sortis de chez eux vers 2 à 3 heures du matin, afin de préparer tout ce qui est à préparer dans une rédaction. Ceux qui parlent de pénibilité sont-ils partis de chez eux, même dans la nuit du dimanche au lundi, traversant nuitamment leurs zones urbaines endormies, et comme chaque semaine...? Naturellement, il n'y a pas que ce William à connaître des conditions assez éprouvantes liées au quotidien de leur métier. Pas davantage que les brillants et célèbres animateurs radio-TV.. Et ils sont pourtant des cohortes à ne pas être très enchantés à l'idée de devoir se fondre dans les habitudes normalisées de ce qui s'appelait jadis la "retraite des vieux". Ne serait-ce que pour repousser le plus loin possible cette entrée dans le statut, sans lendemain, du "vieux"... Faust, au secours...!

- DVSM, en savoir plus...

Tag(s) : #- DEMANDE RÉFLEXION !, #- L'humeur du jour..., #- A LA UNE
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