FEUX DE BOIS, la menace d'interdiction prend un peu plus d'ampleur. Enjeu : pollution ou fiscalité...?

La soirée au coin du feu est déjà piégée dans un double collimateur. Si sa mise à l'index n'est pas pour la semaine prochaine, son avenir à moyen terme devient de plus en plus compromis. Explications...

--

---DVSM---

-

- DVSM, 21 février 2025. Il n'y a pas de fumée sans feu, et inversement. Retour sur un sujet qui avait justifié voici quelques temps une chronique sur ce blog, où étaient relatées des décisions canadiennes d'interdictions des feux de bois, alors uniquement pour des raisons de sécurité aérienne. Trop de ces chauffages, par les particules émises et à proximité de certains aéroports, provoquaient en effet des perturbations dans les systèmes de guidage et d'approche des aéronefs. Mais doucement, inexorablement, les aides pour les poêles à bois fondent en Europe et en France, et il semble que, tout aussi inexorablement, "on" se dirige vers exactement l'inverse, un impératif halte aux feux...! N'ayons pas peur des vérités qui dérangent. Le chauffage confié à des bûches est peut-être émetteur de particules et de gaz qui irritent, si ce n'est le voies respiratoires, au moins quelques neurones. Car c'est aussi et surtout le seul à échapper à toute forme de taxation, notamment pour qui dispose de quelques stères commodes à récupérer (c'est naturellement souvent le cas à la campagne). Voilà au moins une extraordinaire justification et un alibi tombé du ciel pour faire prendre une bûche, tôt ou tard, à cette agréable source de calories, pourtant venue d'essences on ne peu plus naturelles... Comment détecter les éventuels contrevenants à une telle interdiction...? Facile. La déclaration d'un poêle ou d'une cheminée (et ramonages) est obligatoire au moins auprès des assurances (au risque de ne pas être couvert en cas d'incendie). Pourtant, il reste un revers important face aux arguments des tenants du réchauffement. Le bois pour se chauffer n'est pas une création de cette "ère industrielle" si souvent mise en cause. Bien avant l'épopée d'Alexandre Le Legrand, il réchauffait déjà au moins ceux qu'il réunissaient près de lui. Ce qui transporte les antériorités supposées actives pour l'effet de serre largement avant l'arrivée du diesel. Pour ceux qui ne voient pas le bout du bout de cette pirouette doucement amorcée, soulignons aussi que de cette façon, la population pourra enfin devenir 100% captive des sources d'énergies contrôlées et fiscalisées au plus haut niveau. Réjouissons-nous déjà à la perspective de ces soirées d'automne confortablement vécues autour d'une pittoresque et délicieus pompe à chaleur...!

- DVSM, en savoir plus...