La très longue muraille d'indifférence sur le haut risque démographique mal observé se fissure enfin. Peut-être. Mais avec des suggestions de solutions à mourir de rire, si ce n'est mourir tout court.
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- DVSM, 3 août 2023. Où sont les enfants...? Souci, il n'y en a plus, ou si peu, bien trop peu. On a les visionnaires que l'on peut, ce qui ne change rien, puisqu'on ne les écoute guère. L'un d'eux, rédacteur de la constitution de la 5ème République, Michel Debré, avait pointé du doigt l'apparition en France d'une défaillance à corriger dans le renouvellement des générations. Cela se produisait il y a 40 à 50 ans. Éternité pour les mémoires. Et du reste, qui seulement sait aujourd'hui, en proportion de la population, qui était ce Michel Debré.? Alors ce qu'il disait, ce qu'il redoutait...! Un grand quotidien économique français, ce matin, met à sa Une la redoutable nouvelle défaillance de la natalité. Oui, encore une. Ce thème, qui est devenu redondant sur ce blog, barbant même disent sans doute ceux que cette quasi obsession agace, est pourtant à la racine de nombreuses de nos pénuries. Plus assez de médecins, plus assez de dentistes, plus assez de plombiers, plus assez de plaquistes, plus assez de professeurs, grave pénurie déjà recensée d'agents de sécurité pour les JO de 2024... Chaque "branche" professionnelle tente d'expliquer et de corriger ses propres insuffisances en ressources humaines par des tentatives sur les salaires, les attractivités, l'oubli de tout numerus clausus. Sans toutefois constater que d'autres pays occidentaux subissent des difficultés comparables. Occident et au-delà. La Chine elle-même vit désormais son vieillissement, comme le Japon depuis longtemps, cela sans forcer le trait sur la natalité russe, elle aussi fort problématique. Dans ce faisceau d'une petite lumière dans une obscurité collective qui est peut-être déjà coupable, le quotidien s'hésite pas. Il faudrait sans doute ouvrir à nouveau des crèches... Oui, pourquoi pas. Mais ne faut-il pas, d'abord, refaire des bébés, et pour cela, donner envie aux couples d'en fabriquer. Là est la véritable complication. Certains se rappellent que de grandes coupures d'électricité ont eu des répercussions positives. Serait-ce suffisant, alors que tant de nos "devices" numériques permettent de voir des séries grâce aux batteries leur garantissant des autonomies sans cesse plus longues. Est-ce que vendre nos produits de l'ère numérique est réellement le fruit d'une bonne inspiration...?
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