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On ne rigole plus, anglais, franglais et autres "anglosaxonneries", go home...! Le bon français devrait sur nos sols et consoles être le seul de la partie.
- DVSM, 1er juin 2022. La réaction vient directement du Canada, comme portée par un puissant flux d'air d'altitude (et pas "jetstream"). Logique, car pour mille et une raisons, dont un un accueil beaucoup plus favorable que sur notre territoire, incluant commodités d'installation et contexte fiscal, l'autre grand pays d'Amérique du Nord est devenu une terre d'accueil pour les géants industriels du jeu vidéo, dont certains grands acteurs français. (Montreuil n'avait qu'à s'adapter...). Ce sont les médias de cette lointaine terre amie, et en particulier du Québec, que vient de retentir une réaction à une réglementation bien de chez nous qui devrait faire date. La France va désormais prohiber les termes anglais dans les loisirs interactifs. De fait, Radio Canada le mentionne : "Exit les mots comme "e-sport" ou encore "cloud gaming", bonjour "jeu vidéo de compétition" et "jeu vidéo en nuage"... et le jargon venant de la langue anglaise". Certains considèreront peut-être la révélation de cette initiative comme tombant mal, au moment pile ou la souveraine britannique s'apprête à fêter son jubilé de platine. Mais, au risque de choquer certains, osons trouver à cet impératif le caractère d'une excellente orientation. Et même, qu'il serait souhaitable qu'elle ne soit pas limitée au seul domaine du jeu.
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L'intérêt de l'utilisation d'un langage bien à nous réside dans la certitude d'une bonne compréhension par tous. Au fil des années, DVSM n'a jamais manqué de souligner que les utilisateurs d'équipements et de fonctions en électronique et en numérique ont souvent été décontenancés par un vocabulaire leur échappant trop souvent. Pourrait-on imaginer, sur des écrans de télévision, voir autre chose que "replay", ou encore des opérations commerciales promotionnelles s'attacher des patronymes non anglosaxons. Il y a sans doute pire, notamment dans le domaine des jeux vidéo. Les termes incriminés constituent une sorte de barrière, une exclusion, à qui n'est pas du sérail. Voilà qui ne participe guère au développement d'un meilleur "vivre ensemble" pourtant recherché intensément.
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