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Où va l'argent, ou plus simplement, à qui profite le crime de tarification excessive...? Plus simple que soupçonné...
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- DVSM, 27 avril 2022. Paradoxal : la crainte de voir rebaisser les cours incite le monde de l'or noir à ne pas s'engager sur des initiatives qui en feraient... chuter les cours. Le schéma est donc limpide. Rien d'autre qu'une volonté de prolonger de prodigieuses recettes ne bloque une situation qui plonge dans un marasme aussi noir que cette huile de roche les consommateurs et toute l'économie en amont. Cette réalité se voit d'ailleurs dans les résultats financiers au beau fixe des grands pétroliers. Comme le souligne ce jour le New York Times, les groupes pétroliers ne sont en rien motivés pour, au mieux, faire un geste qui aiderait profondément l'Europe. Selon le quotidien américain, ces derniers sont à ce point convaincus du fait que les cours ne resteront pas longtemps élevés qu'ils ne souhaitent pas augmenter leur production. A eux seuls, en 2020, les pétroliers américains produisaient pourtant 1,3 millions de barils de plus par jour qu'en ce moment. Mettre en œuvre une production plus importante maintenant risquerait de devenir efficace au moment où les cours seraient déjà redescendus (avec, chacun le comprend -et le souhaite discrètement- un risque de sur-dégringolade). Chacun devrait avoir en mémoire cette élégante attitude, au possible, mais pas certain, sortir de la pandémie et de ses déjà terribles conséquences. Quand on songe au nombre de sujets abordés abondamment par les médias, comment ne pas s'interroger sur l'élémentaire question (avec ses réponses) qu'ils semblent ne pas songer à poser : où va l'argent...?
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