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Ecouter (ou visionner) sans payer n'est pas forcément un acte délictueux, quelles que puissent être les convictions en apparence justifiées des chasseurs de pirates.


- DVSM, 27 avril 2022. L'heure du "peer to peer" est déjà loin, bien plus que dans un certain passé. Associée au MP3, format de compression qui avait permis de suffisamment réduire la taille des succès musicaux pour en permettre la transmission par le Net, cette vague s'est évanouie avec ce qui s'est décrit ensuite comme les "téléchargement légal". On l'oublie parfois, mais c'est largement Apple et son i-Pod qui avait initié cette nouvelle formule, appareil qui grâce à une évolution, a donné naissance à l'iPhone, un i-Pod communicant. Alors que la 5G se propage doucement et que les très hauts débits sont devenus la norme du quotidien, l'édition musicale (et désormais moins "phonographique") voit ses recettes (en croissance) provenir de ces flux et pour partie des plateformes de streaming. Il n'en reste pas moins que dans ce qui s'écoute en ligne, la part la plus importante reste celle des morceaux auxquels les internautes (échelon planétaire) accèdent sans bourse délier. De là à faire revenir en pointillés des termes moins à la mode, (comme "piraterie", "écoute illégale", etc...), il pourrait ne pas y avoir beaucoup de distance. Pourtant, des sources (comme par exemple YouTube), où il est possible d'accéder à une immense réserve en sons et vidéos, ce qui est diffusé n'est pas aussi "piratant" qu'on pourrait l'imaginer. Dans la masse, où la musique est loin d'être seule, nombreux sont les contenus dont l'accès à la toile est rémunéré. Mais au-delà de ce point spécifique, il est impossible de ne pas faire référence à ce qui se pratique depuis la nuit des temps radiophoniques. Un quidam qui écoute de la musique à la radio le fait à la fois totalement gratuitement et hors toute notion de piraterie ou de simple resquille. A cette notion fondamentale s'en ajoute une autre liée au temps qui passe. Hors innovation dont Albert Einstein aurait omis de nous faire part, le même quidam ne peut écouter que 24 heures de musique par jour que Dieu fait. Une écoute non payante de sa part viendrait prendre place à une écoute rémunérée à laquelle il a droit et non consommée. Cette réalité temporelle n'est d'ailleurs pas limitée à la musique. Tous les contenus audiovisuels sont concernés. Dont ceux auxquels chacun a droit par n'importe quel forfait ADSL, fibre ou satellite... Ce d'autant plus que les canaux présents sur ces sources n'hésitent pas à rediffuser et re-rediffuser des contenus (films par exemple). 

 

Tag(s) : #- A LA UNE, #- C'est un avis
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