L'irruption du coronavirus dans la vie quotidienne a bouleversé bien des usages. Pas une campagne promotionnelle n'aurait eu un effet aussi vigoureux.
- DVSM, 22 décembre 2021. Rien ne remplace d'impérieuses nécessités pour que les habitudes se métamorphosent en révolutions vertigineuses. Dans les presque deux années vécues sous la dictature d'un corps pathogène invisible et redoutable, des innovations qui entraient dans les mœurs sûrement, mais très doucement, se sont retrouvées aux avant-postes des progressions.
Le paiement sans contact est le premier de tous ces changements d'attitudes. Ne plus toucher ce qui pourrait favoriser les transmissions devenant une priorité, le paiement sans contact qui végétait sous la forme d'un logo peu sollicité sur les cartes de paiement s'est réveillé. Sans pitié pour l'argent liquide, gros billets ou petit monnaie, dont le commun des mortels savait depuis sa plus tendre enfance que, même honnêtement gagné, l'argent restait physiquement sale. Pouah...! Le vocabulaire en est tout retourné : le digital chasse ce qui se faisait du bout des doigts...!
Il n'y a pas si longtemps, le QR-code, carré ressemblant à une œuvre d'art dont la signification ne concernait que les initiés, n'a plus rien d'ésotérique depuis que, pour entrer dans de nombreux lieux, il faut le montrer, le laisser lire. C'est la forme numérique de la patte blanche, assez faiblement répandue et usitée "avant", et désormais plus indispensable que de simples papiers d'identité. Restera-t-il associé dans les mémoires à cette période sombre, quand celle-ci sera franchie...?
Le malheur des uns fait le bonheur (et la richesse) des autres. Vous pensez aux fabricants des vaccins qui, sans l'afficher outrageusement, ne doivent pas être trop désolés de constater que les doses à répétition, et les ventes du même impératif, vont soutenir des cours d'actions en bourse, sans parler des profits. Recettes qui sont aux yeux de nombreux citoyens, un peu plus nobles que celles récoltées au moyen de radars espièglement piégeurs. Mais que dire des sites de prises de rendez-vous pour des consultations médicales...? Doctolib, principalement, est devenu en quelques mois une institution presque aussi connue et fréquentée que la bonne vieille sécu...! Où, visiblement, personne n'a seulement songé à mettre en place un tel dispositif, ce qui est heureux, car il aurait à coup (heu... coût) sûr été lourdement déficitaire. Si certains professionnels de santé rechignaient à se faire inscrire (moyennant l'indispensable et logique abonnement payant) à cette irruption des dadas du numérique dans leur quotidien, beaucoup vont (ou ont déjà) décidé de rejoindre ce nouveau moyen, tellement pratique, de caler un rendez-vous chez son généraliste, son dentiste etc.
La seule question qui vaille reste fort simple : comment aurait-on fait sans ces outils dont on peut se demander si le virus, plus intelligent et pervers qu'on l'imagine, n'aurait pas attendu que tout soit mis en place pour, tel Napoléon dans le petit matin glacial d'Austerlitz, déclencher une attaque décisive...? Si tu ne vas pas au progrès, le progrès ira à toi...!
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