COMMERCES ET VIRUS : les distances ne sont sans doute pas assez bien respectées...

Attention, dans les magasins, le masque ne dispense pas d'observer une distance de sécurité d'au moins un mètre, d'ailleurs conseillée au double dans de nombreux pays.

- DVSM, 21 décembre 2020. Selon nos constatations sur le terrain, les consommateurs dans les espaces commerciaux interprètent d'une manière incorrecte et probablement insuffisante les recommandations pourtant largement diffusées à propos de la contagion. Dans de nombreux points de vente, les chalands semblent considérer qu'en portant un masque, hélas parfois d'une manière bien perfectible, les distances dites (pompeusement) "distanciations sociales", en clair, distances de sécurité, ne sont plus à respecter avec autant de rigueur. "Et je te frôle, je te côtoie face à un rayon, et même je te pousse pour attraper  un produit"...! Très mauvais. Même remarque sur les parkings, en général "blindés", et où, puisqu'étant à l'air libre, les masques sont retirés.

Ceci d'autant plus que notre distance de 1 mètre est l'une des plus réduites, la plupart de du nos voisins, européens ou asiatiques, prônant plutôt un écart de 2 mètres. C'est le cas en Grande-Bretagne, où malgré cela, la propagation s'est accélérée ces derniers jours, nécessitant un nouveau confinement décidé en urgence (comme aux Pays-Bas, en Suède, en Italie, en Allemagne, etc...). Certes, un variant aux aptitudes de propagation différentes est suspecté. Mais les virus ont cette propriété de pouvoir muter, ce qui est, ou devrait être, un élément de culture générale largement partagé, et justifiant ce principe de précaution par ailleurs si souvent évoqué.

Qui plus est, un autre élément de prudence n'est peut-être pas mis en pratique d'une manière suffisante. Le lavage des mains devrait être plus fréquent et plus effectif, le petit jet de gel alcoolique n'étant qu'un minimum. Hélas, certains responsables de magasins ont estimé malin de fermer leurs toilettes pour le public, déjà l'un des points faibles de notre tissu commercial. Outre la contagion et la pathologie qui en découle, ces dispositifs sont aussi ce qui devrait permettre de limiter les dégâts déjà considérables en matière économique. 

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