VIRUS, LE RETOUR, des perspectives de fin d'année devenant préoccupantes, mais...

Plusieurs analyses émanant de spécialistes et experts n'y vont pas par quatre chemins. La vague d'automne de la pandémie est décrite comme inévitable, et pourrait s'avérer plus forte que celle du début de 2020.

- DVSM, 24 juillet 2020. Ras le bol, du virus...? Attendez la suite. Finalement, l'épisode du premier semestre pourrait n'être presque qu'un… bon souvenir. Vécu comme un mauvais moment qui ne pouvait être que suivi par un retour à la vie normale, cette agression mondiale du virus prend, selon certaines études observées dans plusieurs pays, une tournure bien plus inquiétante. Heureusement (pour le moral) les meilleurs experts ont eu pour habitude de se contredire à qui mieux mieux. En cette fin de mois de juillet, l'accent semble mis sur le sombre. Et déjà, la remontée estivale des contagions apporte son pesant d'inquiétude. Dans cette angoisse montante et collective, l'hypothèse d'une vague revenant dès cet automne, nettement plus étendue cette fois, inonde les médias, mêlée à d'autres révélations saisissantes. Alors que le Frankfurter Allgemeine révélait la preuve de contaminations à plus de 8 mètres, le quotidien britannique The Telegraph's y allait hier de sa description alarmante, du même tonneau que d'autres remarquées dans plusieurs pays (dont le nôtre).

Toutefois, l'heure de tous se noyer collectivement, par peur de mourir, n'a pas encore sonné. Certes, la chose médicale n'est pas notre spécialité. Celle des bonnes affaires bien régulières et des coups tordus un peu plus. Une animation inhabituelle agite le milieu de l'industrie pharmaceutique. "Nous avons un vaccin qui marche, livrable vite" disent certains. "Tout comme nous" rétorquent les autres. Et sans plus attendre, quelques pays ont signé des bons de commande pour des volumes de doses vaccinales galactiques. "La trouille stimule n'importe quel marché mieux que tout autre argument" confiait un habitué des tractations mastodontesques vite et bien menées. Il reste, du fond de nos linéaire près des télés, des smartphones et d'autres joujoux numériques, à ne pas se tromper d'horizon. Une stratégie très attentive et la préparation à une réactivité de pointe "au cas où" deviennent des impératifs. La préparation à de nouvelles et cruelles basses eaux dans les points de vente aussi.