
Pari plus ou moins bien accueilli à l'origine, les automobiles Dacia ont constitué une étape importante dans la consommation. Un coup d'essai devenu coup de maître.
- DVSM, 17 février 2020. Alors que le Groupe Renault est mentionné tous les médias suite à des résultats en pertes, il ne manque pas de marquer d'une pierre blanche (ou plus exactement d'un nouveauté spécifiquement équipée et décorée) ce qui lui permet de sauver bien plus que les meubles. Quinze années pile nous séparent d'un lancement qui se situait dans le sillage des premières compagnies aériennes à bas coût. Une étape dans les habitudes des consommateurs, qui soulignait que leurs attentes pouvait se situer davantage dans le simple, le "rodé" et l'amorti que dans le plus-disant permanent, en techniques, performances et facture. A propos des avions de Ryannair ou d'Easyjet, les rumeurs allaient bon train. Vieux coucous, équipages moyennement compétents...? Le tout vers un faillite inéluctable...? Depuis, ce sont surtout des vieilles légendes des airs qui se sont effondrées, d'autres soutenues par de multiples artifices, dont de l'argent de contribuables. Non, ces entreprises de travail aérien n'utilisaient que des aéronefs tout neufs (moins de maintenance) gérés dans une administration au millimètre. De quoi rendre l'heure de vol, dont le coût est le même pour tout opérateur, plus accessible à tous. Aujourd'hui, ces entrepreneurs sont à la fois les moins chers et les plus profitables. Et ils ont contribué, comme les Dacia, à rendre crédible cette notion de "low cost". Si l'aérien est le symbole de ce qui ne pouvait être qu'onéreux, l'automobile, équipement le plus populaire qui soit, aura rapproché le symbole de plus grand nombre.
Dans l'automobile, le secret de la réussite de cette formule repose sur des éléments déjà éprouvés, dont les volumes ont été optimisés. Pas de quincaille, pas non plus de ces prestations parfois sans un intérêt démontré, dont se parent bien des modèles plus huppés (y compris chez Renault). Régulièrement parmi les véhicules les plus vendus, les Dacia se sont, sans se départir de leur atout d'accessibilité facile, dotés de perfectionnements finalement bien dans leur époque (climatisation, boîtes de vitesses automatiques, GPS, etc...). Elles auront contribué à une acceptation généralisée de ce qui est bon marché, sans pour autant sacrifier l'essentiel. Voilà qui valait bien une série spéciale. Qui est aussi une bonne vieille recette pour vendre quand même un peu plus cher un véhicule sortant ainsi de l'ordinaire. Le "low cost" est une méthode, qui reste dans le cadre de l'activité commerciale.
- Dacia lance une série limitée anniversaire sur Duster et toute sa gamme Stepway (hors Dokker), disponible à partir de 13.390 € TTC (Sandero TCe 90). La marque lance également une édition limitée entièrement équipée "City +" sur son best-seller Sandero, ce qui la rend encore plus abordable à 9 990 € TTC. Les commandes sont ouvertes pour les deux séries limitées depuis le 4 février 2020.

