
En plus des standards et des systèmes d'exploitation (OS), s'invitent, un peu comme le pied dans la porte, des couches logicielles incontournables. Hey Alexa…! Tu vois c'que j'veux dire…?
- DVSM, 25 septembre 2019. Le monde connecté est bourré de complexe. Comprenez, de choses compliquées, et souvent quelque peu anxiogènes. Derrière elles, se constituent des passages obligés avec le discret mais inévitable tiroir-caisse (les royalties à financer). Un chapelet qui ne fait que s'allonger. Sont entrées d'abord les normalisations techniques définies par des organismes nationaux ou internationaux*. Puis viennent les modèles répondant à des panoplies de critères issus de groupements d'industriels**, et enfin les systèmes d'exploitation (au sens large de l'expression) qui s'imposent commercialement***.
Dans cette faune extrêmement confuse, les clients sont souvent perdus. Ils se retrouvent face à des modes d'utilisation imposés, parmi lesquels les notions de positions dominantes, quasi évidentes, ne semblent émouvoir personne. Ce qui, faut-il le souligner, peut même avoir à terme des conséquences désagréables (voire pire) pour les utilisateurs, puisque de tous ces maillons de la chaîne d'exploitation, certains ne parviendront probablement pas à survivre. Techniquement, économiquement, voire politiquement. Obsolescences…?
Ainsi donc, la connexion au sens le plus large a progressivement induit de nouveaux impératifs aux conséquences inattendues. Tout vient d'évoluer avec l'arrivée de la génération des assistants, dont ceux de Google (photo), et d'autres, encore plus célèbres. L'exemple le plus récent en est donné par la compatibilité avec Alexa qui, paradoxe, suppose que des initiatives créées par des industriels, des opérateurs, voire des enseignes, disposent de tous les atomes crochus pour fonctionner avec cette enceinte dite bavarde et intelligente. "C'est un pied dans la porte" et "une mise sous dépendance", concèdent certains animateurs du terrain. Amazon, initialement librairie en ligne (qui s'en souvient encore…?) est devenue une sorte de Samaritaine à l'échelle de l'univers, où l'on trouve tout, de la saucisse piquante jusqu'aux derniers succès de la musique ou de l'image vidéo. Cette firme virtuose du monde des GAFA rend ainsi sa propre concurrence captive. Les fabricants de hard doivent se plier à cette compatibilité, impératif qui déteint inévitablement sur d'autres acteurs du terrain, ne serait-ce que sur des MDD. Au bout du périple, certains réussissent à se faire promouvoir par leurs compétiteurs les plus directs. Quelle tambouille…! Mais l'absence d'un maillon dans la chaîne peut aussi se révéler très handicapante. Comme l'accès à Android pour quelques derniers-nés de Huawei… Sans le bon OS et ce qui l'accompagne, il y a un os…! Plus c'est simple, plus ça se complique...!
* Comme l'UER ou Union Européenne de Radio-télévision, la FFC ou Federal Communications Commission (USA), etc. Grands exemples, les NTSC, PAL et SECAM, anciennes normes de télévision…
** Le Bluetooth, créé par Ericsson, défendu par le Bluetooth Special Interest Group, le Bluray Disc, orchestré par la Bluray Disc Association…
*** Le VHS (Vidéo Home System), marque commerciale lancée par JVC/Matsushita, avec royalties payés par les firmes utilisatrices de la marque et de son logo, Android, qui anime plus de 8 smartphones sur 10, l'incontournable Windows, bal auquel s'invitent de nouveaux venus comme aujourd'hui Alexa, Google, Siri… des standards dans des standards eux-mêmes "standardisants"…

