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Comme cela était prévisible, nos cousins d'outre-Manche ne rigolent plus face à leur possible exclusion du système satellitaire européen.
- DVSM, mai 2018 – Qu'on le veuille ou non, la position des britanniques est des plus légitimes. Du fait de leur sortie de l'Union, ils se voient barrer l'accès à la constellation Galiléo, qui a longtemps été le seul serpent de mer à voler très haut au-dessus de nos têtes. Symbole caractérisé de ce qui se fait, et surtout ne se fait pas, ou encore à très grande peine, sur le Vieux Continent, ce projet de guidage et de géolocalisation avait tous les atouts, mais un handicap, l'épineuse collecte des fonds nécessaires pour le réaliser. Finalement, après des années de méandres, il a vu le jour et commence, satellites en orbite aidant, à devenir une réalité.
Dans ce projet, les britanniques ont pleinement participé financièrement. Les en exclure, surtout pour des exploitations sensibles ou stratégiques (militaires en particulier), change la donne, et ne peut provoquer chez eux qu'un réflexe que nous avions pressenti, et qui se traduit par un formule simple, "Vous serez gentils de rendre l'argent." En attendant, ils évoquent la possibilité de créer leur propre galaxie. Impensable il y a quelques décennies, un tel projet est moins irréaliste qu'on l'imagine. D'autant plus que le Royaume Uni pourrait toujours trouver des alliés de circonstance.
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