/image%2F1844442%2F20251101%2Fob_e4ba37_aaf-activite-eco.jpg)
Il est commerçant. Il a travaillé dur, mais en fin de carrière, il cèdera sa belle entreprise. Hélas, pépin... Un "zucman" vient de surgir dans le panorama. Le passé se noie dans notre incopiable marécage fiscalisatoire...!
-
---DVSM---
-
- DVSM, 1er novembre 2025. Comment devenir célèbre pour toujours...? Monsieur Zucman a réussi.! Et sa recette (sans doute imposable...) a du bon. Sa brève célébrité risque certes de lui coller longtemps à la peau. Tandis qu'il pourrait bien voir son illustre nom devenir l'un de ces patronymes communs, tels les David, Goliath, Don Juan, Rouletabille et autres patronymes symboles de choses bonnes, moins bonnes ou pires dont les conversations usent sans modération. Son nom pourrait en effet devenir le substantif idéal, venant immédiatement à l'esprit, pour décrire des comportements confiscatoires de la famille des ces honteuses manies visant à dérober le contenu de tirelires remplies à la sueur de fronts honnêtes, courageux et économes. Heureux qui ne garde rien...! Quitte à tout perdre jouissivement dans l'ambiance feutrée et quasi festive de son casino de proximité...! Ce faisant, le déjà fort connu gratte fonds de caisses, salarié de Berkeley, va donc, pour l'heure, pouvoir collaborer avec des éditeurs, et commettre une suite d'ouvrages qui se vendront sans doute mieux que les romans d'un certain ex-ministre ayant longtemps siégé à Bercy.
/image%2F1844442%2F20251101%2Fob_e12896_aaf-magasins-agglo.jpg)
Donc, notre héros pour l'exemple est commerçant, ou entrepreneur. Il arrive à l'approche de ses 60, peut-être 65, voir 70 bougies. Son souci va être tôt ou tard de passer la main, et dans cette optique, des spécialistes consultés ont étudié la valeur de son "affaire". Pour une cession, et récupérer ainsi l'économie majeure de son travail, c'est utile. Imaginons... "Elle vaut entre 300 et 400.000 euros" disent les documents audités. C'est alors qu'intervient un "zucman" de la catégorie déjà évoquée, qui décide ce qui suit. Compte tenu de cette valorisation, "vous devez 10% de cette valeur, votre richesse", et donc, merci de nous adresser par retour un chèque d'un montant entre 30 et 40.000 euros. Comprenons-nous bien, il n'y a pas eu de cession, pas de vente. Mais le principe de la punition fiscale à la sauce du personnage largement évoqué (et de nombreux de ses disciples) s'appuyant sur les valorisations est bien celui-là. Il pourrait se traduire par ces personnes imaginant vendre leur pavillon, et qui, au regard d'une estimation d'expert, se verraient taxées d'une même proportion de la valeur estimée. Certains objecteront que, sauf en demandant à une agence immobilière une estimation avant mise en vente, rares sont peut-être ceux qui sollicitent de telles évaluations. Erreur, surtout au regard de notre administration, qui est loin d'avoir oublié comment estimer -parfois selon elle- la valeur qu'elle décide être celle des patrimoines. Science-fiction, tout cela...? Absolument pas, et du reste, l'actualité est abondante en ces temps d'élaboration d'un très incertain budget. Comme l'huile permet de faire tourner les mécaniques sans accroc, le vocabulaire est adapté aux circonstance, débordant de ces "très riches", "super-riches", "hyper-riches", fortunes et autres accumulations capitalistiques dont on oublie que le tout n'est autre que le carburant permettant de faire tourner les mécanismes de l'économie.
/image%2F1844442%2F20241119%2Fob_6711e3_aaf-abase-0-annonces.jpg)
- Réagir : dvsm.redaction@orange.fr
- Tous droits réservés. DVSM ©
/image%2F1844442%2F20150915%2Fob_cb0234_carre-intro.jpg)