TRAVAIL, COVID, le couac, il en coûte encore, et n'a pas atteint et de loin son ultime addition...

C'est un peu comme les vacances. Partir, c'est superbe. Revenir, un peu moins. La vigoureuse offensive sur le télé-travail en passe de déclencher une douloureuse vague de retours, avec conséquences très compliquées pour certains ménages.

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- DVSM, 14 août 2025. "Y'avait pas écrit la peste ici".! Il n'aurait pas été très étonnant de voir et entendre ce slogan, sans faute de frappe, juste un peu détourné de sa version originale, tant l'embrasement de certains esprits a finalement été plutôt précipité. "Si boulot perturbé, ciboulots chahutés.!" aurait alors proclamé un poète oublié. Sortir avec un peu moins d'ardeur les personnes qui travaillaient dans des lieux de contagion possible aurait été, selon certaines analyses qui arrivent tard (ou sont enfin entendues) largement suffisant. Il fallait certes multiplier les précautions, mais dans des limites plus raisonnables, lorsque ce vilain virus s'est doucement propagé. L'une des conséquences socio-économiques a été le déclenchement d'une immense transhumance vers le travail... à la maison. Avec des quasi injonctions allant bien au-delà de ce qui aurait pu et dû n'être qu'une précaution transitoire, le temps de voir ce n°19 faiblir ou disparaître. Mais la peste, noire, émotionnellement plus évocatrice, a bien été portée haut parmi certains discours, véhiculée telle l'un des mille et un exemples à vocation terrifiante entendus alors. Donc, tous au travail à la maison, là ou cela était possible. Pour le plombier, le couvreur, le conducteur de TGV, le chef de rang, c'était une autre histoire. Mais "coup de chance" ou de génie, des rayons de produits non essentiels, des salles de restaurants, et autres lieux de convivialité consommante ont été barricadés, aidant l'éco conjoncture à imiter les plongeurs, dans les mers et rivières, pas les restaurants. L'activité ne peut pas être... inactive. Autres coups de chance, dans l'expression "télétravail", nombreux sont ceux qui ont bien perçu le terme "télé", et donc, rééquipement TV, ainsi qu'en smartphones et ordinateurs. Bond des ventes, car il fallait être au top de la techno. Qu'à cela ne tienne, ils ont été fort nombreux, obéissants, à se diriger vers des lieux de résidence hors métropoles et banlieues. Plus simple, pas austère du tout, cette vie aux champs, ou juste à côté, s'est révélée parfaite, d'autant que surface habitable et ltaxe foncière y sont bien plus abordables qu'à la ville. Commode donc pour disposer de son coin télétravail, agréable pour laisser les enfants jouer dans un jardin et respirer le grand air. Sauf que, patatras, les idées sont changeantes. Dans nombre d'entreprises, ne pas avoir sous la main l'intégralité des effectifs est finalement problématique. La réunion impromptue n'existe plus. Le message envers une équipe hors de portée. Le vent d'un retour vers les tours ou immeubles de bureau est donc de plus en plus à la fois d'actualité et se veut impératif. Revenir vers un monde plus urbain, plus onéreux, moins bien aéré, où beaucoup de choses, en quelques années (sécurité incluse), ont sacrément changé, vire au souci, voire au cauchemar. Ce vent se mélange à la petite brise venue du large, si agréablement rafraîchissante. Et si nous restions sur la plage...?  

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