TRUMP, TGV, frein d'urgence actionné sur un projet face à des adversités et réflexions logiques...

Un épisode très démonstratif se déroule entre San Francisco et Los Angeles, où une ligne de train à grande vitesse se heurte à une volonté de l'administration Trump "d'arrêter les frais"... Ce qui peut concerner l'Hexagone, par ricochet...

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- DVSM, 11 février 2025. Construire une ligne de chemin de fer est un investissement, et la promesse de coûts d'exploitation et de maintenance à longue durée. Même en cas d'utilisation très médiocre. C'est exactement à ce niveau que se situe le parallèle pouvant être imaginé entre notre sol et le Far-West. En Californie, une ligne à grande vitesse est en cours de construction, suite complexe d'un déjà fort ancien projet. Et il se pourrait qu'elle ne soit pas finalisée. Pourquoi...? Pour de "simples" raisons de coûts. En France, la création des lignes nouvelles, à grande vitesse, n'a pas permis de se passer des lignes classiques. Amorcée dans les années 1960-1970, alors que le transport aérien n'était pas encore développé, la génération TGV se heurte aujourd'hui à une rude concurrence. Même avec nos TGV, il faut environ 5 heures pour aller de Nantes à Strasbourg, Lyon, Nice, Toulouse, contre une bonne heure par la voie des airs. Cette dernière, de plus, s'avérant souvent plus économique que le rail. Conclusion, l'opérateur national reste avec des réseaux peu ou mal amortis, avec du "rouge" dans les comptes qui est "épongé" par voie fiscale. (C'est un des innombrables ingrédients de la surcharge fiscale à la française). Et jusqu'à l'éventuel démantèlement de certaines portions des réseaux, classique ou grande vitesse, non rentables, les frais vont continuer à courir, la pollution qui accompagne la maintenance (non négligeable) pas davantage évitable. C'est cette situation que le président tout frais élu outre Atlantique et ses équipes veulent absolument éviter (ce qui démontre une volonté de limiter les frais et les impôts, un souci nettement moins développé sur notre sol). Alors que la dette française a atteint les niveaux que l'on sait, il serait peut-être plus pertinent d'observer avec attention ces initiatives d'outre Atlantique que de s'agripper quoi qu'il en coûte à un amour du train, à intégrer à une complémentarité entre rail, aérien et route... 

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