SANS LES OREILLES, la musique...! Enfin presque... Juste du cartilage. Entendons-nous bien...

Sans en avoir l'air, la seconde mouture d'un système d'Audio-Technica hors habitudes crée une manière d'écouter du son qui peut transformer les choses, même pour la maréchaussée...

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- DVSM, 26 février 2025. Voilà un truc qui ne ressemble à rien, ou presque. De loin, on dirait un petit casque léger, comme ceux que l'on attribue aux secrétaires et dactylos, chevilles ouvrières des bras droits directionnels. Ou alors, une variante à connecter à un baladeur, un smartphone, mais sans aller jusqu'à entrer dans le pavillon (de l'oreille). Audio-Technica, un acteur qui n'a jamais eu pour mauvaise habitude de dévoiler des équipements de conception et de réalisation médiocre, met en scène la seconde version de son système qui permet l'écoute par transmission via cartilage. Le ATH-CC500BT2 est donc un dispositif qui place une conception dite "oreilles-libres" permettant à l'utilisateur d'entendre du contenu en étant aussi à l'écoute de ce qui l'entoure. Bruits extérieurs, parfois essentiels pour la sécurité. C'est à ce niveau que la maréchaussée peut repenser tout à priori, puisque écouter Luis Mariano ne veut pas dire entendre les automobiles voisines. Techniquement, le constructeur explique que "la structure vibratoire utilise la troisième voie auditive pour transmettre le son à travers le cartilage de l’oreille, contournant le conduit auditif pour améliorer l’hygiène, le confort et la sécurité." Il mentionne des transducteurs de vibration de nouvelle génération dont le brevet est en instance, ce qui, entre nous, est une petite prise de risque juridique.* Bien d'autres aspects, application dédiée incluse, sont à observer sur cette nouveauté qui ne manque ni d'originalité, ni d'intérêt. Et qui ne manquera pas de rappeler l'ère du laryngophone, vieux souvenir des "Mademoiselles" des centraux téléphoniques. 

* En principe, ce qui est rendu public et commercialisé avant d'être breveté ne... l'est plus, et entre dans le domaine public. mais les services juridiques du constructeur ont sans le moindre doute pris les précautions nécessaires... 

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