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Comme presque toujours, le sujet épineux de l'ouverture dominicale reste encalminé dans le seul aspect du CA et des revenus pour les équipes. La disponibilité proposée aux clients ne compte-t-elle que pour du beurre...?

 

 

---DVSM---

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- DVSM, 31 janvier 2025. Et hop...! Revoilà le sujet sur la table. Une enseigne, et pas des moindres, annonce vouloir ouvrir tous ses magasins le dimanche matin. Onde choc, réactions dans de nombreux médias, mais à géométries variables. Si les 1600 établissements en fonction en France (contre seulement 750 actuellement) accueillent les consommateurs le matin du jour dit "du seigneur", les évaluations et réactions mises en exergue tournent largement autour du CA réalisable (ce qui n'est en rien négligeable) et du surplus en rémunérations dont seront crédités les professionnels au "charbon" ce matin là. En revanche, difficile de trouver des allusions aux aspects positifs que pourraient en tirer les clients. Pour lesquels une telle ouverture est pourtant bel et bien un service rendu, celui de la disponibilité. Pour le volet économique, rappeler la réalité qui suit n'est jamais inutile.: c'est d'un magasin fermé que proviennent les recettes les plus modestes. Ose-t-on, en revanche, poser cette question aux chalands.: "Cela vous serait-il commode de pouvoir vous approvisionner aussi le dimanche...?" La réalité peut aussi être vue sous un angle plus "historique".(Clin d'œil aux adeptes du "c'était mieux avant" qui n'ont pas forcément tort...)* Quand le commerce, le plus souvent tenu par des... commerçants (en nom propre), il n'y a pas si longtemps (nombreux sont ceux qui peuvent encore s'en souvenir) dans des centres de villes aujourd'hui désertés, lequel des exploitants aurait eu le courage de laisser son rideau de fer baissé...? Il n'était nullement question de salaires en plus, ou de CA élargi. Mais plus simplement de "faire son métier". Tout se limitait à l'activité, dans le sens le plus élégant du mot. Rappelons aussi que cette ouverture n'était pas seulement celle de l'alimentaire. Répondre présent quand le plus grand nombre est au repos fait partie des éléments qui séparent la distribution qui tourne de celle qui périclite, entraînant tout ce qui l'entoure dans lent mais inévitable naufrage (non convaincu...? Revisitez les centres de villes déjà évoqués...) Ce sujet revient en réalité sur le thème éternel de ceux qui travaillent quand d'autres se reposent, et inversement. Imaginons des restaurants fermés aux heures de repas, pour permettre aux équipes de leur droit fondamental de pouvoir aller déjeuner...! 

* Précision.: l'auteur de ces lignes a été durant des années propriétaire exploitant de plusieurs magasins, et mesure l'abîme dans lequel l'idée de na pas être là quand viendraient des clients est contre nature.  

- DVSM, en savoir plus...

Tag(s) : #- CLIENTELES, #- TOUT LE COMMERCE, #- A LA UNE
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