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Les résultats en berne pour l'industrie automobile s'enchaînent. Le plus étonnant est... l'étonnement dont les replis sont à la source démontrant une panne dans les mécanismes d'analyse, tant des médias que de nombreux experts (supposés).
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---DVSM---
-Le premier fait état d'un repli sensible dans les ventes
- DVSM, 19 janvier 2023. Deux tendances ont été rapportées à propos des résultats du marché de l'automobile en 2022. Le premier fait état d'une décroissance des ventes pour les véhicules particuliers, constatée pour l'ensemble de l'Europe. Encore faut-il souligner que cette baisse des livraisons de véhicules neufs fait suite à des volumes n'ayant déjà plus rien à voir avec ceux des "grandes années", pourtant pas si lointaines. Comme ce fut le cas pour les données des saisons précédentes, les soucis d'approvisionnement en composants, séquelle de la période Covid, sont largement mis en avant. Les conditions économiques qui pèsent sur les budgets des ménages sont un peu moins souvent évoquées, alors qu'il paraît logique de leur accorder un poids important dans ce bilan négatif. Mais le décontenancement des acheteurs face à la problématique du véhicule électrique ne fait étrangement pratiquement pas partie des raisons citées dans les explications de cette évolution, alors que l'usage au quotidien pour de nombreux utilisateurs soulève, outre les prix élevés, de véritables obstacles. Il est probable que cette offensive sur l'électrique aura eu pour effet de disloquer durablement les habitudes en la matière.
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Un second volet dans ce sujet vient corroborer cette hypothèse, une autre tendance derrière la tendance. Le véhicule électrique produit l'effet de l'obstacle que le cheval ne veut pas franchir et contourne comme il peut. En France, alors qu'en une petite dizaine d'année, le parc de la "culture électrique" culmine à l'heure présente à environ un million d'unités, il n'aura fallu que quelques saisons pour que les énergies "alternatives" (GPL, éthanol...) atteignent un niveau similaire. Pendant ce temps, le marché du véhicule d'occasion est tendu, au point d'en faire grimper les tarifs. Plutôt que de se lancer dans des formules "mégawattées" onéreuses, d'une utilisation peu commode, et s'appuyant sur des méthodes qui risquent d'évoluer (démodant les véhicules actuels) les consommateurs préfèrent encore opter, en attendant "mieux", pour des secondes mains qui, au moins, rassurent en termes d'usage à court et moyen terme.
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